- Les partisans de l’ancien secrétaire du Cabinet de l’Intérieur, Fred Matiang’i, ont campé devant le siège du DCI, où il est grillé
- Des officiers de l’Anti Elite Squad tiennent les portes de la maison Mazingira le long de Kiambu Road
- L’équipe juridique de Matiang’i a affirmé que le DCI prévoyait d’arrêter l’ancien CS de l’Intérieur malgré une ordonnance du tribunal en vigueur
La sécurité a été renforcée au siège de la direction des enquêtes criminelles, le long de Kiambu Road, où l’ancien secrétaire du cabinet de l’intérieur, Fred Matiang’i, se fait griller.
Une vérification ponctuelle montre que des officiers de l’escouade d’élite antiterroriste ont été déployés pour surveiller l’entrée de la maison Mazingira alors que les avocats de Matiang’i lisaient des méfaits en détention continue.
Sécurité accrue au siège de DCI
L’équipe juridique de l’ancien CS de l’Intérieur affirme qu’il y avait un complot du DCI pour arrêter Matiang’i contre une ordonnance du tribunal en vigueur.
Dans un communiqué, le député Otiende Amollo, parmi les avocats accompagnant Matiang’i, s’est demandé pourquoi la DCI retenait leur client plus de cinq heures.
« Des moments intéressants, avec l’ancien CS de l’intérieur Fred Matiangi au DCI Kiambu, cinq heures plus tard, toujours en suspens après seulement 15 minutes d’engagement. Ceci, malgré une ordonnance de la Haute Cour ! Ce n’est pas une enquête, une pure vendetta et une chasse aux sorcières. Triste en effet ! » dit Amollo
Danstan Omari affirme que DCI complote l’arrestation de Matiang’i
Le renforcement de la sécurité intervient après la publication de rapports selon lesquels les détectives du DCI complotaient pour arrêter l’ancien CS de l’intérieur.
L’équipe juridique de Matiang’i avait protesté contre la décision de DCI d’interroger l’ex-CS sur sa richesse malgré la convocation indiquant le contraire.
L’avocat Danstan Omari craignait que le DCI complote discrètement pour détenir l’ancien CS avec l’intention de l’arrêter.
L’ancien CS de l’Intérieur aurait refusé de répondre aux questions sur son patrimoine, invoquant l’article 49 de la Constitution, selon lequel une personne a le droit de garder le silence.
Selon Omari, la décision de Matiang’i a agacé le détective, qui a déclaré que son client serait arrêté s’il ne répondait pas à leurs questions.
Omari a juré de ne pas permettre à DCI d’arrêter Matiang’i, arguant qu’ils avaient une ordonnance du tribunal existante contre l’arrestation.
Source : Journal Afrique