LE CAIRE – 12 septembre 2024 : Dans son discours lors de l’Appel mondial virtuel en amont du Sommet du futur jeudi, le président Abdel Fattah El Sisi a appelé à réformer le système financier mondial et à relever les défis de la sécurité alimentaire.
Le président Sisi a déclaré que le prochain « Sommet du futur » qui se tiendra les 20 et 21 septembre renforcera l’action multilatérale, avec les efforts des Nations Unies au cœur de ses préoccupations, pour atteindre nos objectifs communs de développement durable, préserver la paix et la sécurité internationales et garantir que tous les peuples jouissent des droits de l’homme, de manière globale et équitable.
Le président a souligné que le « Sommet du futur » se tient dans un contexte de crises internationales croissantes, tant sur le plan politique qu’économique. « Je souligne en particulier la grave escalade au Moyen-Orient, avec ses répercussions négatives sur la scène internationale. »
Sissi a ainsi déclaré que cela nécessite des efforts concertés lors du sommet pour atteindre les priorités suivantes :
Premièrement : Engagement total en faveur de la mise en œuvre de la Charte des Nations Unies pour établir un système fondé sur les principes et les règles du droit international, sans discrimination ni double standard, et sur la mise en œuvre des résolutions de la légitimité internationale, pour renforcer la stabilité de la paix et de la sécurité internationales.
Deuxièmement : réformer la structure du système financier mondial, renforcer la participation des pays en développement aux mécanismes de prise de décision économique et renforcer le rôle des Nations Unies dans la gouvernance économique internationale. Cela contribuera de manière significative à faciliter l’accès des pays du Sud aux financements indispensables au développement durable, en plus de répondre à la crise croissante de la dette à laquelle sont confrontés les pays en développement en raison de crises mondiales qu’ils n’ont pas provoquées.
Troisièmement : renforcer les efforts visant à éradiquer la pauvreté et la faim dans le monde, tout en s’attaquant aux problèmes de sécurité alimentaire, qui sont exacerbés par de multiples facteurs, en premier lieu la pénurie d’eau, qu’elle soit d’origine naturelle ou humaine. Cela nécessite une coopération internationale pour garantir l’accès universel à l’eau et faire respecter le droit international dans la gestion des fleuves transfrontaliers afin de garantir l’harmonie entre les pays concernés et d’éviter tout préjudice à aucun pays.
Le Président a déclaré que l’Égypte espère que le sommet produira des résultats tangibles qui favoriseront un véritable changement, honorant les engagements internationaux visant à assurer la sécurité et à promouvoir le développement durable pour tous les peuples sans exception.