L’OIM déclare qu’il y a plus de 3,45 millions de personnes déplacées à l’intérieur du pays – Ethiopie

Le Tigré et la Somalie identifiés comme les régions accueillant le plus grand nombre d’Éthiopiens déplacés internes

Dans une mise à jour publiée le 19 janvier 2024, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) indique que plus de 3,45 millions de personnes ont été déplacées à l’intérieur de 12 régions d’Éthiopie. Il est indiqué que ce nombre pourrait être beaucoup plus élevé car certaines zones n’étaient pas accessibles pour diverses raisons.

Comment cela a-t-il été établi ? L’OIM affirme avoir collecté des données à l’aide de la méthodologie Matrice de suivi des déplacements (DTM) entre août et septembre 2023.

Son étude dans la région d’Amhara n’a pas couvert de vastes zones en raison de la situation sécuritaire – apparemment liée aux combats entre les forces Fano et les troupes gouvernementales éthiopiennes qui se déroulaient dans toutes les parties de la région.

Concernant les causes du déplacement, l’OIM a identifié le conflit comme un facteur majeur. Les déplacements liés au conflit dans le pays représentaient environ 64 pour cent. La sécheresse et les tensions sociales, en tant que facteurs, représentent respectivement 17 pour cent et 9 pour cent, selon le rapport de l’OIM.

En outre, l’OIM a affirmé que la région du Tigré en Éthiopie accueille le plus grand nombre de personnes déplacées en raison du conflit, et que la région Somali accueille un grand nombre de personnes déplacées principalement à cause de la sécheresse.

Les conclusions sur le retour des déplacés internes sont incluses dans le rapport de l’OIM. À cet égard, l’organisation a déclaré avoir eu recours à une enquête d’évaluation des villages (VAS) au cours de la même période (août-septembre 2023). On estime que 2,53 millions de personnes déplacées sont rentrées dans 2 000 villages de 11 régions d’Éthiopie. « Le nombre de déplacés internes de retour le plus élevé dans tout le pays se trouvait dans les régions du Tigré (59 %), d’Amhara (15 %) et d’Afar (8 %) », a indiqué l’OIM.

Le rapport de l’étude est disponible ici

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