LE CAIRE – 9 octobre 2024 : des représentants du mouvement Fatah, dirigé par le président palestinien Mahmoud Abbas, et du groupe islamique Hamas ont lancé mercredi un nouveau cycle de discussions au Caire pour aborder l'agression israélienne à Gaza et les efforts en faveur de l'unité nationale.
Le Hamas a déclaré que les pourparlers visaient également à couvrir les développements politiques et sur le terrain, comme le rapporte Al Qahera News.
Un responsable du Hamas, cité par Reuters, a souligné que les réunions se concentreront sur les plans de collaboration après la guerre à Gaza, qui a débuté le 7 octobre 2023.
Ces discussions font partie des efforts en cours entre les deux factions pour réparer une division de longue date qui s'est approfondie lorsque le Hamas a pris le contrôle de Gaza en 2007.
Le porte-parole du Hamas, Taher Al-Nono, a déclaré que la réunion aborderait les défis auxquels est confrontée la cause palestinienne.
A la tête de la délégation du Hamas aux pourparlers du Caire se trouve Khalil Al-Hayya, vice-président du bureau politique du Hamas, qui a également dirigé les négociations du groupe visant à parvenir à un cessez-le-feu à Gaza.
Pendant ce temps, la délégation du Fatah est dirigée par Mahmoud Al-Aloul, le chef adjoint du parti.
GAZA D’APRÈS-GUERRE
Alors qu’Israël poursuit sa guerre acharnée à Gaza, Tel Aviv a exprimé son opposition à un Gaza d’après-guerre gouverné par le Hamas. Néanmoins, les factions palestiniennes se sont fermement opposées à l’ingérence israélienne dans ce qu’elles considèrent comme des affaires intérieures.
Des représentants de nations européennes et de divers pays arabes et islamiques, dont l’Égypte, ont plaidé pour le retour du contrôle total de l’Autorité palestinienne sur le point de passage de Rafah et sur toutes les frontières de Gaza lors d’un rassemblement à Madrid en septembre.
Depuis mai, Israël a pris en charge le côté palestinien du passage de Rafah, ce qui a conduit au blocage des livraisons d'aide cruciale depuis l'Égypte vers Gaza.
Le Caire a rejeté la coordination avec Israël sur l'acheminement de l'aide via le terminal de Rafah, soulignant sa volonté de se coordonner uniquement avec des responsables palestiniens ou internationaux à cet égard, selon la déclaration d'un haut responsable en mai.