LE CAIRE – 3 mai 2023 : Le coordinateur général égyptien du dialogue national, Diaa Rashwan, a prononcé mercredi le discours du vétéran politicien Hamdeen Sabahi, fondateur du Parti de la dignité, lors de la séance inaugurale du dialogue national.
« Avant de livrer le message de Hamdeen, je dois reconnaître son rôle important et très distingué dès le premier moment où le président Abdel Fattah al Sisi lui a serré la main lors de l’iftar de la famille égyptienne, le Ramadan 2022, et suite à l’appel du président Sisi au dialogue national ». Rashwan a dit
Rashwan a ajouté : « Depuis ce moment, Sabahi et ses collègues du mouvement civil et de ses partis ont fait un grand effort pour le succès du dialogue, cependant ; hier, il a subi une grande tragédie avec la mort de sa sœur aînée ».
Dans son court message, Sabahy a souhaité au dialogue national tout le succès possible en établissant des fondations qui peuvent aider à développer et à soutenir tous les efforts qui visent le bénéfice et l’intérêt du pays.
« Compte tenu de la situation d’urgence du décès de ma sœur aînée, que je considérais comme ma deuxième mère, cela m’a empêché d’assister à la séance d’ouverture. » dit Sabahy.
Il a ajouté : « Nous souhaitons au dialogue national plein succès dans la réalisation de ce que nous aspirons, rêvons et recherchons pour notre pays ».
Le coordinateur général égyptien du dialogue national, Diaa Rashwan, a déclaré dans son discours lors de la séance inaugurale du dialogue que l’appel du président égyptien Abdel Fattah al Sisi au dialogue national en avril dernier était le premier du genre depuis la révolution de 1925.
Il a ajouté que l’Égypte a été témoin de divers dialogues, « mais c’est la première fois qu’un dialogue national a lieu sans objectifs politiques prédéterminés autres qu’un consensus sur les priorités du travail national ».
Il a ajouté que le président Sisi n’a pas de parti ou de syndicat, comme c’était le cas auparavant, « il appelle plutôt les Égyptiens à un dialogue national pour discuter de ce qu’ils trouvent important et qui leur vient en priorité ».
Rashwan a souligné qu' »il n’y a pas un seul parti, syndicat, entité pour la jeunesse ou pouvoir politique qui n’ait pas participé au dialogue national ».
