LE CAIRE – 14 août 2024 : La ministre de la Solidarité sociale Maya Morsi a annoncé mercredi l'ajout de 50 000 familles au programme de subventions monétaires « Takaful w Karama » à partir d'août, en plus des 75 000 familles ajoutées en juillet.
La ministre de la Solidarité sociale, Maya Morsi, a publié en juillet un décret créant un comité qui procéderait à un recensement des bénéficiaires de subventions en nature et en espèces afin de créer une base de données intégrée.
Le ministère de la Solidarité sociale a indiqué dans un rapport en janvier que le nombre de familles inscrites au programme de subventions monétaires « Takeful w Karama » avait augmenté de 200 pour cent, passant de 1,79 million au cours de l'exercice 2014/15 à 5,2 millions au cours de l'exercice 2023/24.
Au cours de la même période, le budget alloué au programme a augmenté de 960 %, passant de 3,4 à 36 milliards de livres égyptiennes. Il est à noter que le Trésor public accorde des subventions à 4,7 millions de familles, tandis que 500 000 familles reçoivent l'aide des ONG. Les 5,2 millions de familles représentent un total d'environ 22 millions d'individus.
Dans une déclaration précédente, le ministère avait souligné en juin 2022 que les dépenses de l'Égypte en matière de soins sociaux, de protection et de développement avaient atteint 9,5 % du PIB la même année.
Français Les allocations ont été versées au programme de subventions monétaires Takaful w Karama ayant comme bénéficiaires les familles vivant en dessous du seuil de pauvreté et d'autres groupes vulnérables ; au lancement du Programme national pour le développement de la famille égyptienne ; au Fonds d'assurance familiale égyptienne ; au programme de sensibilisation au mariage « Mawada » ; au programme de parentalité positive ciblant les bénéficiaires de Takaful w Karama ; à l'autonomisation économique par le biais du microfinancement ; à l'augmentation du nombre de centres accueillant des femmes maltraitées ; à la réhabilitation et à l'intégration des handicapés ; à l'augmentation des pensions et à la fourniture de soins aux personnes âgées ; au doublement des indemnisations versées aux familles des martyrs et aux blessés ; et au programme de « sensibilisation » visant à l'éradication de la maltraitance des enfants, de la maltraitance des femmes, des mutilations génitales féminines (MGF), du mariage précoce et de la traite des êtres humains, ainsi qu'au durcissement des peines relatives à ces crimes.