Crise du FCET à Akoka : NANS condamne les « fausses déclarations » présumées de la police de Lagos – Nigéria

L'Association nationale des étudiants nigérians (NANS) a condamné le récent rapport publié par la police de l'État de Lagos PRO, ACP Olumuyiwa Adejobi concernant les événements survenus au Collège fédéral d'éducation (technique), à ​​Akoka.

Dans une déclaration signée par le président du Sénat de la NANS, Afeez Akinteye et mise à la disposition du Nigerian Tribune lundi, le groupe d'étudiants a noté que le rapport décrivait à tort le personnel et les étudiants comme des agresseurs violents, ajoutant que le rapport ne reconnaissait pas les griefs légitimes qui ont conduit à la manifestation.

« Depuis plus de trois mois, le personnel du FCET Akoka a été contraint d'exclure le prévôt de son bureau en raison de son leadership tyrannique et de sa mauvaise gestion flagrante. Les actions du prévôt ont continuellement porté atteinte au bien-être et aux droits de la communauté universitaire, suscitant une résistance justifiée de la part du personnel et des étudiants.

« Le renouvellement du mandat du prévôt, qui est contraire à la loi, constitue une source importante de colère. Sa présence continue à ce poste constitue une violation directe des protocoles juridiques et n'a fait qu'accroître les tensions. Pour que la paix règne sur le campus, le prévôt doit démissionner immédiatement.

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« Lorsque l’équipe du ministère de l’Éducation est arrivée aujourd’hui pour tenter de résoudre l’impasse actuelle, le personnel et les étudiants ont cherché à exprimer leur frustration et à exiger des comptes. Contrairement au rapport de police, il n’y a pas eu d’attaque non provoquée contre l’équipe de médiation. Les dommages matériels sont la conséquence de frustrations profondes, et non d’une violence insensée.

« De plus, la réponse de la police a aggravé la situation. Au lieu d’adopter une approche mesurée pour apaiser les tensions, elle a eu recours à la force, ce qui a encore plus perturbé une communauté déjà en détresse. L’affirmation selon laquelle la normalité a été rétablie sans reconnaître l’usage excessif de la force et l’arrestation injustifiée de trente-deux personnes est trompeuse et inacceptable.

« La NANS exige un compte rendu précis et juste des événements. Les personnes détenues exerçaient leur droit démocratique de protester contre un prévôt autocratique qui a longtemps ignoré leur bien-être. Leurs actions doivent être considérées comme une prise de position courageuse contre la tyrannie.

« Nous appelons la police à libérer sans condition les étudiants et le personnel arrêtés, car ils n’ont commis aucun crime. Leur détention est injuste et constitue une violation de leurs droits fondamentaux.

« Nous exhortons les autorités compétentes à s'attaquer au problème fondamental, à savoir le renouvellement illégal du mandat du prévôt et son leadership oppressif. Ce n'est qu'en abordant cette préoccupation fondamentale que la paix et la stabilité véritables pourront être rétablies au FCET d'Akoka.

« NANS est solidaire du personnel et des étudiants du FCET Akoka et continuera à plaider pour la justice et un traitement équitable », conclut le communiqué.

Tribune nigériane

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