LE CAIRE – 10 juin 2024 : L’occupation israélienne a laissé derrière elle d’importantes destructions à Gaza, continuant de bombarder et d’envahir de nombreuses villes de la région.
Cela a entraîné la démolition de dizaines de milliers de bâtiments et d'installations, ainsi que la destruction de routes et de rues principales, effaçant les monuments essentiels de Gaza.
Le Dr Bahjat Jabarin, chef du Comité d'évaluation des dégâts pour Gaza, a déclaré que l'occupation a complètement détruit 130 000 bâtiments à Gaza.
270 000 bâtiments supplémentaires ont été partiellement détruits, pour un total de 400 000 bâtiments partiellement ou totalement démolis. Cette destruction a produit entre 26 et 36 millions de tonnes de décombres et de débris, dont l'élimination prendra 10 à 15 ans après la guerre.
Jabarin a également noté que plus de 35 000 voitures et véhicules ont été détruits. Ces véhicules contiennent des composants dangereux, les transformant en déchets dangereux, s’ajoutant aux déchets de démolition et aux décombres des bâtiments résidentiels détruits.
Le chef du Comité d'évaluation des dégâts a souligné que l'occupation a complètement détruit 271 centres de santé, hôpitaux et cliniques centrales à Gaza. En outre, 634 centres de culte, bâtiments publics et institutions gouvernementales ont été démolis. Par ailleurs, 70 % des écoles et universités ont été détruites.
L'occupation israélienne a détruit des infrastructures clés à Gaza, notamment des bâtiments résidentiels, des établissements de santé et des établissements d'enseignement.
L’ampleur des destructions a généré des millions de tonnes de débris, dont l’élimination complète nécessite une décennie ou plus.
Les véhicules détruits ajoutent à la complexité de la gestion des déchets en raison de leurs composants dangereux.
Avec la destruction des établissements de santé et d’éducation, Gaza est confrontée à d’importants défis pour fournir les services essentiels à sa population.
L’ampleur des destructions à Gaza dues à l’occupation israélienne a entraîné de graves dommages aux infrastructures et des problèmes à long terme dans la gestion des débris. La destruction des établissements de santé et d’éducation aggrave encore la crise, soulignant le besoin urgent d’une intervention et d’un soutien internationaux pour reconstruire et restaurer Gaza.