- Depuis le début de « l’Opération Linda Nchi », Al Shabaab est devenu une menace imminente pour la stabilité du Kenya
- En raison de la nécessité d’augmenter leurs forces, la milice a improvisé des moyens de recruter des jeunes dans leurs camps d’entraînement
- Le gouvernement a renforcé la sécurité dans le pays et aux points frontaliers alors que les KDF secouent leurs cachettes à l’intérieur de la Somalie
Des policiers qui ont installé un camp dans le nord-est du Kenya ont arrêté six personnes soupçonnées d’avoir échappé à l’entraînement d’un camp d’al-Shabaab en Somalie.
Source : Facebook
Selon un rapport de police, les six ont été abordés séparément alors qu’ils tentaient de se faufiler au Kenya après avoir rencontré un environnement hostile dans les camps d’entraînement de la milice.
Une source au courant de l’affaire a révélé qu’al-Shabaab avait enrôlé des membres d’Éthiopie, de Tanzanie et du Kenya en leur promettant des privilèges et un salaire lucratifs, mais finissait par les escroquer une fois qu’ils s’étaient inscrits dans le camp.
Le désaccord sur le salaire et l’offre faite avant qu’ils ne soient recrutés et intégrés dans le groupe terroriste est ce qui les force à fuir à travers le Kenya.
On pense que les jeunes et les jeunes vulnérables sont radicalisés à travers les médias sociaux par des membres du groupe terroriste.
Arrestation d’un homme accusé d’avoir divulgué des informations sensibles à al-Shabaab
En novembre, une opération d’infiltration menée par le personnel de sécurité de plusieurs agences a conduit à l’arrestation d’un homme soupçonné d’avoir fourni des informations sensibles à la milice al-Shabaab.
Le rapport de sécurité a révélé que l’homme, Mustafa Khalib Muhumed, avait exposé des détails importants à la milice pour faciliter leurs opérations terroristes dans la région du nord-est (NER), les comtés de Tana River et de Lamu.
« L’histoire en question confirme les rapports de police et les enquêtes selon lesquelles Mustafa a, au fil du temps, fourni des informations au groupe terroriste al-Shabaab basé en Somalie et, en retour, reçu des paiements pour les services », a déclaré un rapport aux médias.
Le rapport indique également que Muhumed a embauché d’autres Kenyans pour l’aider à interpréter les détails complexes nécessaires aux groupes terroristes assoiffés de sang avant qu’ils ne tendent une embuscade à leurs cibles.
Lutte contre l’extrémisme violent
La guerre contre le terrorisme nécessite une action vigoureuse soutenue par une stratégie qui doit être bien conçue afin de maîtriser, d’affaiblir et d’éliminer totalement les terroristes et leurs liens croissants dans une région.
La lutte contre le terrorisme doit également adopter une solution proactive avec une forme non répressive de prévention du terrorisme ; une approche qui englobe une approche globale, pansociétale, conforme aux droits de l’homme et sensible au genre, telle que décrite par le Conseil de sécurité des Nations Unies.
Cette approche humaniste exige des initiatives participatives de lutte contre le terrorisme. Cela implique en effet de la créativité dans la sensibilisation des différents groupes d’âge contre le terrorisme et offre aux jeunes des opportunités de mieux exploiter leurs talents pour apporter des changements positifs.
L’inclusion des femmes et des jeunes fait partie des stratégies identifiées comme essentielles dans la lutte contre le terrorisme.
Source : Journal Afrique