LE CAIRE – 6 juin 2024 : une délégation de l'UE – dirigée par le directeur pour le voisinage et le Moyen-Orient Andreas Papaconstantinou – s'est rendue jeudi au poste-frontière de Rafah avec Israël, inspectant les camions d'aide, la zone logistique, les entrepôts du Croissant-Rouge égyptien et l'hôpital général d'Arish.
Le gouverneur du Sinaï Nord, Mohamed Shousha, a noté que le gouvernement égyptien avait fait don d'un tiers de l'aide à Gaza et que l'Égypte avait assumé la mission de livraison de l'aide donnée par des pays étrangers, des organisations internationales et des ONG. Cela s’ajoute au traitement des patients palestiniens et des blessés dans les hôpitaux égyptiens.
Extra News a rapporté mercredi que l'Egypte avait préparé 350 camions d'aide qui entreraient dans la bande de Gaza via le poste frontière de Karam Abou Salem avec Israël.
Dans le prolongement des efforts égyptiens visant à mettre fin à la guerre génocidaire israélienne, l'Égypte, en coopération avec la Jordanie et l'EAU, a largué des dizaines de tonnes d'aide humanitaire sur la bande de Gaza assiégée au cours des derniers jours, a déclaré le ministère égyptien de la Défense dans un communiqué. le dimanche.
Le largage vise à atténuer l'aggravation de la situation humanitaire et à envoyer de l'aide en quantité suffisante pour sauver la population de la bande de Gaza, ajoute le communiqué.
L'Egypte a affirmé son soutien à la cause palestinienne contre les pressions auxquelles elle est exposée, pour pousser la communauté internationale à assumer ses responsabilités face à l'agression israélienne contre Gaza, poursuit le communiqué.
Le terminal de Rafah est fermé depuis qu'Israël a intensifié ses opérations à Gaza, déployant des troupes terrestres dans la ville de Rafah, près de la frontière avec l'Égypte, le 7 mai.
Les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du passage, déclenchant la condamnation de l'Égypte. Le Caire a depuis refusé de coordonner avec Israël l’acheminement de l’aide à Gaza via le terminal.
L'Égypte a réaffirmé sa position inébranlable, soulignant la nécessité du retrait israélien du côté palestinien du terminal de Rafah comme condition cruciale pour la réouverture du terminal.
