La Banque centrale du Nigéria (CBN) a ordonné lundi aux banques et autres institutions financières de commencer à facturer une taxe de cybersécurité sur toutes les transactions bancaires.
C'est ce qui ressort d'une circulaire consultée par notre journaliste lundi.
Selon la circulaire, « la mise en œuvre du prélèvement débuterait dans deux semaines ».
Dans cet article, TRIBUNE EN LIGNE souligne les principes fondamentaux de la nouvelle directive CBN.
Ce que cela implique
La circulaire disait en partie : « Suite à la promulgation de la loi de 2024 sur la cybercriminalité (interdiction, prévention, etc.) (amendement) et conformément aux dispositions de l'article 44 (2) (a) de la loi, « un prélèvement de 0,5 % ( 0,005) équivalant à un demi pour cent de la valeur de toutes les transactions électroniques effectuées par l'entreprise spécifiée dans la deuxième annexe de la loi, doit être versé au Fonds national de cybersécurité, qui sera administré par le Bureau du conseiller à la sécurité nationale.
Le prélèvement
Le prélèvement s'élève à 0,5 % (demi pour cent) de la valeur de la transaction électronique. Elle s'applique aux transactions spécifiées dans la deuxième annexe de la loi de 2024 sur la cybercriminalité (interdiction, prévention, etc.) (amendement).
Comment ça fonctionne
Le prélèvement est payé par l'initiateur de la transaction électronique et déduit par l'institution financière. Le montant déduit sera reflété sur le compte du client avec la mention : « Cybersecurity Levy ».
Remise
Les institutions financières remettront les prélèvements collectés au Fonds national de cybersécurité, administré par le Bureau du conseiller à la sécurité nationale.
Date de début
Les déductions commenceront dans les deux semaines à compter du 6 mai et les institutions financières devront remettre les prélèvements perçus au plus tard le cinquième jour ouvrable du mois suivant.
Date limite
Les institutions financières ont des délais pour mettre à jour leurs systèmes afin de gérer les déductions et les transferts de fonds. Le non-versement de la taxe peut entraîner des sanctions, notamment une amende pouvant aller jusqu'à 2 % du chiffre d'affaires annuel d'une institution financière.