Le lundi 30 janvier, les journaux locaux ont mis en lumière une foule de sujets pertinents, parmi lesquels l’état politique de la nation, ainsi que le début des classes du premier cycle du secondaire.
L’un des quotidiens a rendu compte de la crise des ambulances dans le pays, la dernière victime étant l’ancien CS de l’éducation George Magoha décédé le mardi 24 février.
1. Les gens au quotidien
La publication a mis en évidence la crise actuelle dans le secteur ambulancier qui a, d’une manière ou d’une autre, contribué aux décès.
On rapporte que Magoha avait attendu un certain temps avant d’être transporté d’urgence à l’hôpital en raison des retards du service d’ambulance que sa famille avait réquisitionné.
Selon le People Daily, le fils de l’académicien, Michael, a été contraint de le conduire à l’hôpital de Nairobi en utilisant le véhicule familial.
Magoha a rendu son dernier soupir après s’être effondré quatre fois.
Avec l’aide des médecins de l’hôpital de Nairobi, le fils de Magoha, un médecin, s’était efforcé de le réanimer, mais tout était en vain.
Il sera inhumé le samedi 11 février à son domicile de Gem, dans le comté de Siaya.
2. Nation Quotidienne
Le quotidien a rendu compte de l’état de la politique du pays, le leader d’Azimio, Raila Odinga, renforçant sa nouvelle ligne de bataille contre le président William Ruto.
Le patron de l’ODM, alors qu’il s’adressait à un rassemblement politique à Jacaranda Grounds le dimanche 29 janvier, a soutenu sa tirade contre le président.
Raila a dit à ses partisans que Ruto avait été truqué au pouvoir, lui demandant de quitter le bureau pour qu’il l’occupe.
Le comparant au biblique Zaccheus, Raila Ruto pour avoir imposé un régime fiscal exorbitant aux Kenyans.
Il a déclaré que les Kenyans ne resteraient pas les bras croisés et ne regarderaient pas qu’ils sont exploités par des politiques gouvernementales punitives.
De son côté, le président a juré de ne pas se laisser intimider par ce qu’il a qualifié de sabotage de la part de l’opposition.
3. La norme
La publication a rendu compte des nouvelles revendications de Raila contre le président sortant de la Commission indépendante des élections et des frontières (IEBC), Wafula Chebukati.
Lors du rassemblement d’Azimio à Jacaranda, l’ancien Premier ministre a affirmé que Chebukati s’était rendu chez lui avant d’annoncer les résultats de l’élection présidentielle de 2022.
Il a dit que Chebukati était en compagnie des autres commissaires de l’agence électorale, Abdi Yakub Guliye et Molu Boya.
Raila a osé les trois commissaires dire aux Kenyans pourquoi ils ont visité sa maison de peur qu’il ne renverse la mèche.
Sans entrer dans les détails de la prétendue visite du trio IEBC, l’ancien premier ministre a déclaré qu’ils lui avaient demandé « quelque chose ».
Il a menacé de publier des photos de leur rencontre s’il le devait.
« Chebukati dit qu’il y a des gens qui ont essayé de le soudoyer, même ses autres collègues Guliye et Molu. Je veux leur demander qu’est-ce que vous êtes venu faire chez moi ? Qu’est-ce qu’ils m’ont demandé ? J’ai des photos et si elles continuent en jouant, je les rendrai publics », a déclaré Raila.
4. L’étoile
Le Star a rendu compte de l’intérêt de la Direction des enquêtes criminelles (DCI) pour la saga du trucage des élections.
Suite aux allégations de Raila sur les malversations électorales qui ont installé Ruto au pouvoir, l’agence d’enquête a convoqué le chef de l’ODM pour un interrogatoire.
Cependant, Raila a déclaré qu’il n’honorerait pas la convocation car le DCI est un subordonné du président.
Il a plutôt appelé le Commonwealth à sonder l’intégrité de l’élection présidentielle de l’année dernière.
5. Taifa Lion
La publication en swahili a rendu compte du début des classes du premier cycle du secondaire.
Il s’agirait du premier lot du Curriculum basé sur les compétences (CBC) introduit en 2017 dans le but d’évaluer les forces et les faiblesses des apprenants.
Plus d’un million d’apprenants devraient commencer les cours du JSS, ce qui a posé un nouveau casse-tête aux parents qui doivent supporter les coûts du matériel d’apprentissage et d’autres éléments essentiels.
Le gouvernement n’a pas encore recruté d’enseignants pour piloter le nouveau programme ; la Teachers Service Commission (TSC) a annoncé des postes vacants la semaine dernière.
Pendant ce temps, les chefs d’établissement ont été appelés à se débrouiller avec les ressources disponibles au fur et à mesure que l’admission se poursuit.
Source : Journal Afrique