Noordin Haji accuse le directeur de Transparency International de chantage après avoir révoqué son prix – Kenya

  • Transparency International a révoqué le Prix du leadership et de l’intégrité décerné au DPP Noordin Haji en 2019
  • L’organisation a déclaré qu’elle avait pris la décision après que des inquiétudes aient été exprimées concernant la décision du DPP de retirer les affaires de corruption très médiatisées.
  • Haji soutient que la décision était unilatérale et souhaite maintenant recevoir des preuves documentaires confirmant que la procédure régulière a été suivie

Nairobi– Le directeur des poursuites pénales Noordin Haji a fustigé Transparency International (TI) pour avoir rappelé le prix du leadership et de l’intégrité qui lui avait été décerné en 2019.

Directeur des poursuites pénales Noordin Haji. Photo : ODPP
Source : Gazouillement

L’association, par l’intermédiaire de sa directrice exécutive Sheila Masinde, a retiré le prix de Haji pour ce qu’ils ont qualifié de retrait croissant des affaires de corruption.

Décision unilatérale

Cependant, le vendredi 26 mai, Haji, dans une réplique, a accusé Masinde d’avoir pris la décision unilatérale de révoquer la sentence contrairement à la procédure établie.

Il a soutenu que le prix lui avait été décerné après un processus approfondi par un comité qui a comparé son travail à celui d’autres officiers d’État nommés pour la fête.

Le DPP a fait valoir qu’un processus aussi rigoureux mené par un comité ne pouvait être annulé d’un simple trait de plume.

Il a défié Masinde de fournir des preuves documentaires confirmant que la procédure régulière avait été suivie pour le rappel de sa récompense.

« Par conséquent, nous vous demandons de nous fournir le procès-verbal de la réunion tenue par le comité/conseil qui a pris la décision de retirer le Leadership Integrity Award (State/Public Officer) qui a été décerné à M. Noordin Haji en 2019 », lit la lettre à TI.

Cette demande, selon Haji, est conforme à l’article 35 de la Constitution du Kenya, qui lui garantit le droit d’accéder à l’information.

« En outre, les droits constitutionnels de M. Noordin Haji à une action administrative équitable et à un procès équitable, tels qu’exprimés dans les articles 47 et 50 de la constitution du Kenya de 2010, ont été gravement compromis par votre décision unilatérale de retirer le Leadership Integrity Award (agent d’État/public) qui a été décerné à M. Noordin Haji », lit-on dans la lettre.

Haji, qui a récemment été nommé pour être le prochain directeur du National Intelligence Service (NIS), a en outre soutenu que TI ne lui avait pas permis de se défendre avant de prendre la décision.

Il a accusé le directeur exécutif de TI de nourrir une vendetta personnelle contre lui et de travailler par-dessus bord pour entacher sa réputation afin de l’empêcher de prendre les rênes du NIS.

La nomination de Noordin Haji au NIS contestée

Le vendredi 19 mai, un avocat basé à Nakuru a contesté la nomination de Haji à la tête du NIS au motif qu’il n’avait pas rempli son mandat de DPP.

Katherine Cherotich a déposé la requête pour arrêter la nomination de Haji en vertu d’un certificat d’urgence à la Haute Cour de Nakuru par l’intermédiaire de son avocat Kipkoech Ng’etich

Chrotich a allégué que, alors que Haji occupait le poste de DPP, il avait à plusieurs reprises violé la Constitution et son serment d’office en ne respectant pas les dispositions de l’article 157 de la Constitution du Kenya de 2010.

Cependant, l’avocat de la ville, Danstan Omari, a rejeté la requête et l’a qualifiée de malveillante et mal motivée.

Omari a fait valoir que ceux qui s’opposaient à la nomination du DPP en tant que nouveau patron du NIS étaient soit en « mission de recherche de rente », soit craignaient qu’il ne découvre leurs accords « s’il assume le nouveau poste.

Source : Journal Afrique

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