LE CAIRE – 25 juillet 2024 : Le ministre égyptien des Finances, Ahmed Kouchouk, a souligné que malgré les indicateurs indiquant que l'économie mondiale connaît un état de stabilité, les niveaux de reprise sont encore variables et que les défis économiques mondiaux représentent toujours de fortes pressions sur les économies émergentes et les pays en développement.
Le ministre Kojok a ajouté que les défis sont dus au coût élevé du financement et au déclin des flux d’investissement direct étranger dirigés vers les pays émergents.
Le ministre a déclaré, lors d'une session sur les « Perspectives de l'économie mondiale », le premier jour de sa participation aux réunions du G20 au Brésil, que les problèmes de « dette mondiale » entravent nos objectifs communs de croissance équitable, qui nécessite des solutions internationales globales qui contribuent à soutenir et à aider les économies émergentes de manière à renforcer leurs capacités et à leur permettre de faire face de manière positive et flexible aux chocs mondiaux.
Il a également expliqué que les « politiques commerciales protectionnistes » menées par certaines économies avancées créent des obstacles supplémentaires à la circulation des exportations des pays en développement.
Le Ministre a ajouté que nous attendons avec intérêt que les institutions financières internationales adoptent des politiques équilibrées et plus stimulantes pour les économies émergentes, d’une manière qui contribue à les aider à répondre aux besoins de financement nécessaires pour parvenir au développement et améliorer le niveau de vie, ainsi qu’à l’engagement de maintenir la stabilité macroéconomique et la viabilité financière.
Le ministre a souligné l’importance d’orienter les réformes pour soutenir la compétitivité et la productivité de l’économie égyptienne.
Il a souligné que l'Egypte est sur la bonne voie pour ajuster les finances publiques de l'Etat, puisque nous avons réalisé un excédent primaire de 6,1% du PIB au cours de l'exercice 2023/2024, grâce à des entrées exceptionnelles d'investissements directs étrangers dues à l'accord de Ras El-Hikma.
Il a également noté que le nouveau gouvernement place au premier rang de ses priorités le renforcement de la croissance du secteur privé en augmentant la compétitivité et la productivité de l'économie égyptienne en offrant davantage d'opportunités économiques dans un climat compétitif et attractif pour les investissements.