Dans son témoignage lors de l’enquête Life Esidimeni, Qedani Mahlangu a déclaré que Makhura et Barbara Creecy, MEC des finances de Gauteng, étaient bien au courant de la décision.
Fichier : l’ancien Gauteng Health MEC Qedani Mahlangu témoigne lors de l’audience d’arbitrage Life Esidimeni à Johannesburg le 22 janvier 2018. Photo : Sethembiso Zulu/EWN
JOHANNESBURG – L’ancien MEC de la santé du Gauteng Qedani Mahlangu a fait des déclarations accablantes contre l’ancien premier ministre David Makhura lors de l’enquête Life Esidimeni.
Mahlangu a accusé Makhura d’avoir pris la décision finale de résilier le contrat de longue date avec l’hôpital psychiatrique privé.
La décision controversée de 2015 a entraîné la mort de 144 patients en santé mentale qui ont été transférés vers des ONG mal équipées dans certaines parties de la province.
Mahlangu a témoigné lors de l’enquête, qui doit déterminer si quelqu’un doit être tenu pénalement responsable de la tragédie.
Elle a déclaré à la Haute Cour de Pretoria que l’ancien comité du budget du premier ministre avait ordonné au département de réduire certains coûts dans le portefeuille à court d’argent.
Bien que le contrat de Life Esidimeni n’ait pas fait l’objet d’un débat initial, Mahlangu a déclaré qu’il avait finalement été résilié après un va-et-vient entre les responsables.
« Le ministère a été informé par mon intermédiaire, bien sûr, et les fonctionnaires qui m’ont accompagné au comité du budget, que nous devons revenir en arrière et rechercher des articles et des contrats ou des activités qui aideront le ministère à réduire les coûts. »
Son avocate, Laurence Hodes, a ensuite demandé qui avait pris la décision de licencier.
Dans sa réponse, Mahlangu a également impliqué Barbara Creecy, MEC des finances du Gauteng.
« La décision de résilier a été prise par le comité du budget, et le premier ministre était au courant de tout ce qui se passait, y compris MEC Creecy. »
Bien que Makhura ait témoigné lors de l’arbitrage de 2017, il ne fera pas partie de l’enquête en cours.