La communauté éthiopienne américaine exhorte la Maison Blanche et le Département d’État à soutenir le désarmement de la milice du TPLF pour assurer une paix durable en Éthiopie.
Le gouvernement éthiopien et les dirigeants du TPLF sont actuellement engagés dans des pourparlers de paix en Afrique du Sud, sous la médiation de l’Union africaine.
Les pourparlers font suite à des avancées significatives des forces fédérales éthiopiennes ces dernières semaines et elles ont maintenant libéré un nombre important de villes et villages du Tigré.
Le gouvernement éthiopien s’est publiquement engagé à se coordonner avec les agences humanitaires pour garantir le rétablissement de l’aide et des services dans la paix dans les zones désormais sous le contrôle des forces éthiopiennes.
L’American Ethiopian Public Affairs Committee (AEPAC) a contacté des représentants du gouvernement américain et des membres du Congrès pour leur demander de soutenir les efforts d’aide à grande échelle du gouvernement éthiopien.
Les dirigeants communautaires font également pression pour que la communauté internationale soutienne les rebelles du TPLF afin qu’ils déposent les armes et poursuivent le dialogue politique plutôt que la violence dans le but de garantir une paix durable en Éthiopie.
Les hostilités les plus récentes ont éclaté le 24 aoûte lorsque le TPLF s’est retiré des pourparlers et a lancé une offensive dans la région d’Amhara en déclarant: « l’Union africaine ne peut pas apporter la paix au Tigré ».
Le président de l’AEPAC Mesfin Tegenu a déclaré :
« Les rapports du terrain au Tigré semblent encourageants. Les villes et villages qui ont été libérés l’ont été avec un minimum de force, les citoyens ont été protégés, l’aide a redémarré et des plans sont en place pour que les services essentiels soient rétablis dans les zones où il est sûr de le faire.
« Les tentatives du TPLF pour reprendre le pouvoir étaient toujours vouées à l’échec. Le peuple éthiopien n’a pas oublié les 27 ans de son régime autoritaire.
« Cette guerre initiée par le TPLF est une question de pouvoir et de corruption, elle n’a jamais été pour le peuple du Tigré comme certains ont tenté de le faire valoir, et les mesures prises par les forces fédérales éthiopiennes ont été une défense essentielle du parcours démocratique et de l’intégrité territoriale de l’Éthiopie.
« À mesure que les pourparlers de paix progressent, nous voulons que les États-Unis jouent un rôle positif. Une étape critique vers la paix doit être pour le groupe rebelle de déposer les armes. C’est le seul moyen de stabiliser et de reconstruire les régions touchées.
« Le sentiment anti-américain a augmenté de façon spectaculaire dans la Corne de l’Afrique à cause du soutien perçu des États-Unis au TPLF. Cela peut être changé, mais seulement si les décideurs à Washington DC reconnaissent que le peuple éthiopien veut que cette guerre se termine et que le seul moyen d’y parvenir est que le TPLF cesse ses violences.
Les représentants de l’AEPAC ont récemment rencontré le membre du Congrès et président de la commission des affaires étrangères de la Chambre, Gregory Meeks, pour encourager le Congrès et l’administration Biden à modifier leur position de politique étrangère sur l’Éthiopie et à être un acteur plus positif dans la recherche de paix et de redressement du pays.
Le Comité des affaires publiques américano-éthiopien se consacre à la promotion d’une relation positive et synergique entre les États-Unis et l’Éthiopie. La mission principale de l’AEPAC est de renforcer et d’améliorer la relation centenaire entre les États-Unis et l’Éthiopie. L’AEPAC s’efforce de construire un partenariat solide basé sur les intérêts communs et les avantages mutuels des deux pays.
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