La Haute Cour fédérale siégeant à Abuja a rendu une ordonnance provisoire interdisant au Parti démocratique du peuple (PDP) de révoquer l'Amb. Umar Damagun en tant que président national.
L'ordonnance a été rendue en réponse à une requête ex parte présentée au nom des plaignants, les sénateurs Umar Maina et Alhaji Zanna Mustapha, par leurs avocats, M. Onyilokwu, U. Udosen, Douglas Moru, Clarissa Chibuike et M. Ekpo.
Le juge de première instance, le juge Peter Lifu, a accordé l'ordonnance d'interdiction provisoire en attendant l'audience et la décision sur la poursuite n° FHC/ABJ/CS/579/2024, qui nomme le PDP, son Comité de travail national (NWC), son Comité exécutif national (NEC). ), le Conseil d'administration et la Commission électorale nationale indépendante (CENI) en tant que premier à cinquième défendeurs/défendeurs.
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Dans l'ordonnance rendue le 3 mai 2024 et sa copie certifiée conforme (CTC) mise à la disposition des journalistes mercredi, le juge a statué que « les défendeurs/intimés sont par la présente empêchés, dans l'intervalle, de nommer, sélectionner ou nommer. toute personne pour remplacer Amb. Umar Damagun en tant que président national ou président national par intérim du premier défendeur/défendeur en attendant l'audience et la décision sur la requête sur avis déjà déposée qui est fixée au 14 mai 2024.
« Les défendeurs/défendeurs, par eux-mêmes, agents, ayants droit ou tout mandataire, sont par la présente, dans l'intervalle, empêchés d'accorder la reconnaissance à toute personne autre que Damagun en tant que président national par intérim du premier défendeur/défendeur ou en donnant effet à ou agissant sur tout document censé être signé par le président national ou le président national par intérim du premier défendeur sans le nom et la signature de Damagun en attendant l'audience et la décision sur la requête sur avis déjà déposée au tribunal dans le cadre de la présente action.
La Cour a en outre ordonné aux demandeurs de contracter un nouvel engagement de payer des dommages-intérêts aux intimés (à évaluer par la Cour) si, en fin de compte, il s'avère que l'ordonnance n'aurait pas dû être accordée ou que le tribunal a été induit en erreur en accordant la même chose.
La Cour a ensuite fixé au 24 mai 2024 l'audition de la requête sur avis datée et déposée le 2 mai 2024.