Mardi, la pression de la demande sur le dollar américain a fait baisser le taux de change du naira par rapport au dollar, tant sur le marché officiel que sur le marché parallèle.
Sur le marché parallèle, le naira s'est déprécié à 1 625 N/1 $, contre 1 620 N pour le dollar auquel il avait clôturé la veille.
En outre, il y a eu une baisse substantielle de la monnaie locale, atteignant un point bas de 2 050 Naira par livre britannique (GBP), reflétant les pressions persistantes de la demande qui ont contribué à l'érosion de la valeur de la monnaie.
Cela signifie une diminution significative de 7,32 pour cent ou N150 par rapport au taux de N1 900 enregistré la veille.
Au guichet officiel, le naira s'est déprécié à 1 602,43 N/$ contre 1 534,19 N/$ lundi selon les données du FMDQ.
Les analystes du marché attribuent la récente baisse à une hausse constante de la demande de dollars, évidente depuis janvier.
La récente baisse de la valeur du Naira sur les marchés officiels et parallèles a incité les experts financiers à suggérer d'atténuer la volatilité de la monnaie et d'éviter une nouvelle dépréciation.
La CBN a annoncé une série de mesures visant à renforcer la transparence et la stabilité du marché des changes tout en luttant contre les mauvaises pratiques.
Nigerian Tribune avait précédemment cité un économiste et directeur de banque d'investissement, le Dr Nnaemeka Onyeka Obiaraeri, qui avait déclaré que les Nigérians n'avaient pas pris de mesures urgentes pour lutter contre la corruption liée au dollar, qui est à l'origine des problèmes du pays.
Il a ajouté que les politiciens stockent ces dollars afin de les utiliser pour corrompre lors du prochain cycle électoral afin de conserver le pouvoir et de poursuivre les pillages et certains pour acheter des propriétés à l'étranger.
Selon Obiaraeri, ces politiques mises en place par le CBN sont des théories économiques classiques néolibérales qui auraient fonctionné dans des économies où 95 à 98 pour cent des activités économiques sont concentrées dans le secteur formel.
Le Nigéria ne répond pas à certaines des hypothèses qui sous-tendent certaines des théories économiques qu’il met en place. La solution réside dans la production locale des produits importés par le pays ainsi que dans le raffinage local des produits pétroliers, a-t-il déclaré.
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