Le fils de Kamotho accusé d’avoir falsifié un rapport médical pour escroquer la succession de la sœur KSh 260M – Kenya

  • Charles Githii Kamotho est accusé d’avoir falsifié un rapport médical dans une affaire de succession avec l’intention de déshériter sa soeur Marianne Nyokabi Kamotho
  • Il a été accusé d’avoir falsifié un rapport médical prétendant être celui du Dr Mucheru Wangombe et de l’avoir présenté comme un document authentique devant le tribunal.
  • Il a nié les accusations et a plaidé pour des conditions de cautionnement clémentes et le tribunal l’a giflé avec 150 000 KSh ou une caution de 300 000 KSh.

Un fils de l’ancien puissant ministre de l’ère Moi, Joseph Kamotho, a été accusé mercredi 7 décembre d’avoir falsifié un document médical afin de déshériter sa sœur dans un domaine de 260 millions de KSh.

Le fils de l’ancien ministre de l’ère Kanu, Kamotho, Charles Githii, a nié les accusations et a plaidé pour des conditions de cautionnement clémentes. Photo : Zipporah Weru.
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Charles Githii Kamotho a comparu devant la première magistrate de Milimani, Wendy Kagendo.

Il a été accusé que le 12 octobre 2015, dans un lieu inconnu au Kenya, avec l’intention de frauder, il a créé un rapport médical.

Le rapport médical était daté du 12 octobre 2015 pour Marianne Nyokabi Kamotho qui, selon lui, était un véritable rapport médical rédigé et signé par le Dr Mucheru Wangombe.

Le document médical affirmait que sa sœur était folle.

Présentation de faux document

Githii a été accusé d’un deuxième chef d’accusation selon lequel, le 6 novembre 2020, au palais de justice de Milimani, avec l’intention de frauder, il a sciemment prononcé le faux rapport médical daté du 12 octobre 2015 au greffier adjoint de la Haute Cour de Milimani.

Le document aurait été prononcé dans une affaire de succession et était censé être authentique.

Il a plaidé non coupable des accusations et, par l’intermédiaire de son avocat, a plaidé pour des conditions de caution indulgentes.

Avant de plaider, Githii avait fait une demande de report de la prise de plaidoyer en disant que le plaignant était lié à lui et voulait régler l’affaire à l’amiable.

Plus de temps pour se familiariser avec les charges

Il a ajouté qu’il avait besoin de plus de temps pour parcourir l’acte d’accusation et vérifier sa validité.

L’accusation s’est opposée à la demande et a exhorté le tribunal à la rejeter et à faire plaider les accusations par l’accusé.

Le tribunal a cependant rejeté sa demande.

Conditions de caution

Githii a été libéré moyennant une caution en espèces de 150 000 KSh ou une caution de 300 000 KSh.

L’affaire sera évoquée le 22 décembre 2022.

Les cas de succession troubles ne sont pas nouveaux pour les familles des politiciens au Kenya, certaines des questions aboutissant à des scénarios de rivalité entre frères et sœurs.

La famille du défunt président Daniel Moi, par exemple, a été impliquée dans une succession de 340 milliards de KSh dans une affaire de succession qui a semé l’antagonisme entre les rivalités entre frères et sœurs.

Les accusations d’ententes sournoises et le manque d’accords dans les formules de partage ont ponctué la cause de la succession.

Source : Journal Afrique

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