LE CAIRE – 11 mai 2024 : L'Assemblée générale de l'ONU a voté vendredi à une écrasante majorité en faveur de l'adhésion de la Palestine à l'organisation internationale, dans une résolution symbolique en raison du veto américain au Conseil de sécurité.
La résolution, qui exige « l'admission des Palestiniens au sein de l'organisation » avec des droits supplémentaires en tant qu'État observateur, a reçu le soutien de 143 membres, dont 9 contre et 25 se sont abstenus.
Pays abstentionnistes :
Albanie, Autriche, Bulgarie, Canada, Croatie, Fidji, Finlande, Géorgie, Allemagne, Italie, Lettonie, Lituanie, Malawi, Îles Marshall, Monaco, Pays-Bas, Macédoine du Nord, Paraguay, Moldavie, Roumanie, Suède, Suisse, Ukraine, Royaume-Uni et Vanuatu.
Pays adverses :
Argentine, République tchèque, Hongrie, Israël, Micronésie, Nauru, Palaos, Papouasie-Nouvelle-Guinée et États-Unis.
Les neuf pays qui ont voté contre la demande d'adhésion de la Palestine sont largement motivés par leurs liens étroits avec Israël et/ou leurs inquiétudes quant aux implications potentielles de la reconnaissance d'un État palestinien.
Par exemple, Israël s’est toujours opposé aux efforts visant à créer un État palestinien, les considérant comme une menace pour sa propre sécurité. De même, les États-Unis se sont historiquement rangés du côté d’Israël sur cette question, ce qui reflète les relations politiques et stratégiques étroites entre les deux pays.
Le vote de l'Assemblée générale des Nations Unies en faveur de la candidature de la Palestine met en évidence le soutien international croissant à la création d'un État palestinien.
Cependant, le veto américain au Conseil de sécurité et l’opposition de neuf pays soulignent les défis qui restent à relever avant que la Palestine puisse devenir membre à part entière de l’ONU. Le chemin vers un État palestinien nécessite probablement une solution négociée qui réponde aux préoccupations de toutes les parties impliquées.