La Fondation pour la paix, l’espoir et la gestion des conflits (FPHCM) au Nigéria a plaidé en faveur d’une coexistence pacifique entre les agriculteurs et les éleveurs pour façonner l’avenir de l’agriculture nigériane.
Le Rév. FR. PROF. Anthony Bature, Directeur Exécutif de la fondation, a souligné lors du dialogue entre les agriculteurs et les éleveurs pour la paix, le développement et la cohésion sociale que le renforcement des relations entre agriculteurs et éleveurs améliorerait les moyens de subsistance et renforcerait l'économie agricole du pays.
Le Père Bature a déclaré samedi que la promotion de la coexistence pacifique entre agriculteurs et éleveurs façonnera l'avenir du secteur agricole nigérian, créera des opportunités de développement et assurera la sécurité alimentaire.
« Promouvoir la coexistence pacifique entre agriculteurs et éleveurs façonnera l’avenir de notre secteur agricole et créera des opportunités de développement.
« Travaillons ensemble pour renforcer les relations entre agriculteurs et éleveurs, améliorer les moyens de subsistance et les opportunités économiques et assurer la sécurité alimentaire et la durabilité.
« Nous nous sommes réunis pour favoriser le dialogue, la compréhension et la collaboration entre agriculteurs et éleveurs, reconnaissant l’interdépendance de nos moyens de subsistance. »
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Le professeur Bature, tout en reconnaissant les contributions importantes que les agriculteurs et les éleveurs ont apportées à l'économie et aux systèmes alimentaires du pays, a salué leur travail acharné et leur dévouement, qui assurent la subsistance des communautés, créent des opportunités d'emploi et préservent le patrimoine culturel.
« La Journée internationale de la paix, célébrée chaque année le 21 septembre, constitue un puissant rappel de notre humanité commune et de l’impératif de vivre en harmonie.
« Nous reconnaissons les contributions importantes que vous avez toutes deux apportées à l’économie et aux systèmes alimentaires du pays. Cependant, nous sommes également conscients des défis auxquels vous êtes confrontés. Le changement climatique, l’accès limité aux ressources, les conflits liés à la terre et à l’eau et l’accès inadéquat aux marchés menacent vos moyens de subsistance. Ces défis peuvent conduire à des tensions et à des conflits entre les communautés d’agriculteurs et d’éleveurs.
« Alors que nous réfléchissons à l’état de notre monde, nous reconnaissons les défis qui mettent à l’épreuve notre détermination. Les conflits, les inégalités et les injustices continuent de frapper les communautés, sapant les fondements mêmes de la paix. Pourtant, même au milieu de ces difficultés, nous trouvons des lueurs d’espoir.
« Nous le voyons dans la résilience de ceux qui persévèrent dans l’adversité, dans le courage de ceux qui recherchent la réconciliation et dans la compassion de ceux qui tendent la main. Nous le voyons dans les efforts inlassables des artisans de la paix, des militants et des dirigeants qui s’efforcent de résoudre les conflits, de promouvoir la compréhension et de favoriser des sociétés inclusives.
« Le thème de la Journée internationale de la paix de cette année, « Agir pour la paix », résonne profondément. Il nous rappelle que la paix n’est pas seulement l’absence de conflit, mais une réalité dynamique, inclusive et juste qui permet aux individus, aux communautés et aux nations de prospérer.
« Alors que nous luttons pour la paix, reconnaissons l’interdépendance de notre monde. Nos actions individuelles, nos initiatives locales et nos politiques nationales ont des répercussions mondiales. Exploitons cette compréhension pour combler les divisions, protéger les droits de l’homme et préserver notre planète.
« Aujourd’hui, nous réaffirmons notre engagement en faveur de la paix. Nous réaffirmons notre engagement à écouter, à faire preuve d’empathie et à comprendre. Nous réaffirmons notre engagement à soutenir les personnes touchées par les conflits et à plaider en faveur de politiques qui accordent la priorité à la dignité humaine et au bien-être.
« Unissons-nous dans notre diversité, en reconnaissant que la paix est un chemin, et non une destination. Elle exige de la patience, de la persévérance et de la coopération. Mais surtout, elle exige un engagement indéfectible envers la valeur inhérente à chaque vie humaine. Nous sommes convaincus qu’en travaillant ensemble, en partageant nos connaissances et en tirant parti de nos forces mutuelles, nous pouvons surmonter ces obstacles.
« Cet atelier vise à améliorer la compréhension et l’empathie entre les agriculteurs et les éleveurs, à explorer des solutions innovantes pour une gestion durable des ressources et à favoriser des approches collaboratives pour la résolution des conflits.
« Travaillons ensemble pour renforcer les relations entre agriculteurs et éleveurs, améliorer les moyens de subsistance et les opportunités économiques, et assurer la sécurité alimentaire et le développement durable. Votre participation est essentielle pour façonner l’avenir de notre secteur agricole et promouvoir la coexistence pacifique », a-t-il plaidé.
Réagissant à cette évolution, Sa Majesté Royale, l'Aku-Uka de Wukari, Dr. Ishaku Adda Ali, a salué la fondation pour son initiative de paix.
Le souverain suprême, qui a toujours assuré son soutien à tout effort de paix dans son domaine, a déclaré que la coexistence entre agriculteurs et éleveurs favoriserait la durabilité agricole et la stabilité économique.