Le juge James Omotosho de la Haute Cour fédérale siégeant à Abuja a de nouveau donné au leader détenu du peuple autochtone du Biafra (IPOB), Nnamdi Kanu, jusqu’au 7 novembre 2025, pour défendre les accusations de terrorisme portées contre lui par le gouvernement fédéral ou renoncer à son droit de le faire.
C’est alors que Kanu a maintenu sa position lors de l’audience publique mercredi, affirmant qu’il n’y avait aucune accusation de terrorisme valable contre lui et qu’il n’offrirait aucune défense contre celle portée contre lui par le gouvernement fédéral.
Le juge Omotosho, qui a offert une autre opportunité à Kanu, a déclaré qu’il avait accordé cette nouvelle opportunité à l’accusé dans l’intérêt de la justice et de la nation.
Lors de l’audience de mercredi, lorsque Kanu a été appelé à présenter sa défense, au lieu de le faire, le leader de l’IPOB a rejeté les accusations, insistant sur le fait qu’il n’avait rien à défendre concernant une loi abrogée.
Plutôt que de répondre aux affaires du jour, il a passé des heures à expliquer au tribunal pourquoi les accusations portées contre lui ne pouvaient pas être retenues.
Entre autres choses, a-t-il déclaré, la Cour suprême, dans le jugement qui a ordonné son procès, a clairement indiqué au gouvernement fédéral de modifier l’accusation, car celle portée contre lui avait été abrogée.
Kanu a déclaré que jusqu’à présent, l’accusation n’avait pas été modifiée par l’accusation, violant ainsi l’ordonnance du tribunal suprême.
Le leader de l’IPOB a insisté avec insistance sur le fait que le refus du gouvernement fédéral de modifier l’accusation était fatal à son procès, ajoutant qu’aucun procès ne pouvait avoir lieu dans une loi abrogée.
Kanu a déclaré : « La loi sur la prévention et l’interdiction du terrorisme a été abrogée. Je ne peux pas me défendre en vertu d’une loi abrogée. Je ne le ferai pas. »
À ce stade, le juge Omotosho lui a rappelé la nécessité de garder sa poudre à canon sèche, mais il a refusé, affirmant qu’il n’avait vu aucune raison d’ouvrir la défense lors de l’accusation en question.
À un moment donné, il a accepté d’ouvrir la défense et de consulter ses quatre conseillers juridiques.
Il a nommé Nnaemeka Ejiofor, Aloy Ejimakor, Maxwell Okpara et Mandela Umegborogu comme ses quatre consultants juridiques à consulter.
Sur cette base, le juge lui a réitéré son appel à consulter des praticiens du droit connaissant le droit pénal pour faciliter sa défense.
Auparavant, l’avocat du gouvernement fédéral, le chef Adegboyega Awomolo, SAN, avait demandé au juge de se conformer à l’ordonnance du tribunal selon laquelle Kanu devrait ouvrir sa défense ou renoncer à son droit de le faire.
Le juge Omotosho a cependant déclaré qu’il était enclin à se mettre à nouveau en arrière pour donner à Kanu une autre occasion de repenser l’ouverture de la défense ou de l’oublier.
Le dirigeant de l’IPOB est en détention depuis qu’il a été ramené du Kenya au Nigeria en juin 2021 dans des circonstances controversées.