DCI utilise l’échec spectaculaire de Man United pour transmettre un message important sur la contrefaçon – Kenya

  • La Direction des enquêtes criminelles a rejoint les Kenyans en ligne dans des plaisanteries hilarantes après la raclée 7-0 de Manchester United par Liverpool
  • Ils ont partagé une ligne de score éditée de Manchester United dans une consolation sarcastique pour les supporters d’Old Trafford, mais ont conseillé aux Kenyans de comprendre que la falsification de documents est illégale.
  • L’article 345 du Code pénal interdit la falsification de documents, une infraction passible d’une peine pouvant aller jusqu’à trois ans de prison

Les Kényans sont connus pour apparaître de manière spectaculaire dans des discours en ligne chargés et dimanche 5 mars, la raclée de Manchester United par Liverpool n’a pas fait exception.

La Direction des enquêtes criminelles s’est moquée de Manchester United après une défaite humiliante contre Liverpool. Photo : Getty Images.
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Les fanatiques de football et les partisans subtils, les politiciens et même les politiciens qui soutiennent Manchester United en Premier League anglaise se sont rendus en ligne pour déplorer la perte.

D’un autre côté, les supporters rivaux ont eu une journée sur le terrain en se moquant de la défaite 7-0 de l’équipe entraînée par Erik Ten Hag contre les géants du Merseyside, Liverpool.

Fait intéressant, la division d’enquête de la police kenyane connue sous le nom de Direction des enquêtes criminelles (DCI) n’a pas laissé passer l’occasion de se moquer du Manchester United dégonflé.

Dans un article de fin de soirée de DCI sur sa page Facebook, l’unité de police a partagé une version mal éditée de la ligne de score finale de Man United contre Liverpool qui a fait parler les internautes.

Le DCI a ajouté le numéro un devant le score zéro de Man Utd contre les sept de Liverpool comme une consolation sarcastique que le premier avait gagné alors qu’il était clair que le premier avait souffert sous les mains du second.

Cependant, le DCI a utilisé le message sarcastique pour éduquer les Kenyans sur le fait qu’une telle falsification est illégale et a cité la loi kenyane qui interdit la falsification de documents.

« Hatujasema hiyo 10 ni (nous n’avons pas dit que le 10 édité est) un faux contraire à l’article 345 du Code pénal », a déclaré sarcastiquement le DCI.

Le faux dans la loi kenyane

L’article 345 du Code pénal 345 définit la contrefaçon comme la fabrication d’un faux document dans l’intention de frauder ou de tromper.

L’article 346 définit le document cité à l’article 345 : « Dans la présente section du présent code, « document » ne comprend pas une marque ou tout autre signe utilisé en relation avec des articles de commerce, même s’ils peuvent être écrits ou imprimés ou sous forme électronique. »

La loi stipule à l’article 347 que toute personne sera passible de fabrication d’un faux document si elle fabrique un document prétendant être ce qu’il n’est en fait pas, ou modifie un document sans autorisation de telle manière que si la modification avait été autorisée, elle aurait altéré l’effet du document.

Punition pour faux au Kenya

En outre, une personne est responsable de la falsification d’un document si elle introduit dans un document sans autorisation pendant sa rédaction un élément qui, s’il avait été autorisé, aurait altéré l’effet du document tel que prévu à l’article 347 (c).

Selon l’article 349 du Code pénal, toute personne qui falsifie un document ou un enregistrement électronique est coupable d’une infraction qui, sauf indication contraire, est un crime.

Une telle personne est passible, à moins qu’en raison des circonstances du faux ou de la nature de la chose contrefaite, une autre peine ne soit prévue, d’un emprisonnement de trois ans.

Source : Journal Afrique

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