50 CAS : les Kenyans expriment leur fureur face aux nouvelles nominations de William Ruto dans une économie ravagée – Kenya

  • Contrairement à son prédécesseur, le président William Ruto a nommé 50 personnes à considérer pour le poste de secrétaire administratif en chef
  • Cette décision a agacé une partie des Kenyans qui ont fait valoir que le président aurait dû canaliser les ressources vers des secteurs essentiels tels que l’éducation et la santé.
  • Ils ont remis en question la sagesse d’avoir 50 CAS qui pèsent sur les contribuables en gardant à l’esprit que cela coûtera près de 460 millions de KSh par an en salaires.

Le président William Ruto a transmis 50 noms de candidats à l’Assemblée nationale pour vérification en attendant leur nomination au poste de secrétaires administratifs en chef.

Le président Ruto s’exprimant lors d’une récente fonction. Photo : Guillaume Ruto.
Source : Gazouillement

Comme prévu, la liste des candidats de Ruto était composée de ses alliés politiques qui ont perdu aux élections générales de 2022.

La décision de nommer de nombreuses personnes au poste de CAS a provoqué la colère d’une partie des Kenyans qui ont fait valoir que le coût élevé de la vie aurait dû informer le président d’orienter les ressources vers le secteur de l’éducation et de la santé et non vers les nominations gouvernementales.

Considérant combien il en coûtera pour maintenir les CAS, les Kenyans ont déclaré que le président aurait dû conserver les 23 comme son prédécesseur Uhuru Kenyatta l’avait fait auparavant.

Selon le niveau de rémunération précédent, les contribuables dépenseront 460 millions de shillings kényans par an en salaires de base pour les CAS nouvellement nommés.

Outre le salaire, ils devraient également recevoir 10 millions de KSh en subventions automobiles et 35 millions de KSh en prêts hypothécaires.

Voici quelques commentaires furieux de Kényans sur les dernières nominations de Ruto.

Éphraïm njega

« C’est tellement triste que lorsque le pays est endetté jusqu’au cou, nous puissions nous permettre d’embaucher 50 CAS. C’est une dépense inutile qui n’ajoutera aucune valeur au pays. Les postes publics ne sont plus une opportunité de servir le pays mais un récompense pour flagornerie politique.

@Kamzy___

« 50 CAS est une blague lakini. Ruto est le roi du double langage. »

Salomon

« Si le gouvernement peut accueillir 50 CAS, pourquoi a-t-il supprimé les subventions de l’Unga qui coûtent bien moins cher que le coût d’un CAS inconstitutionnel ? Une des raisons pour lesquelles nous devons aller à Maandamano ! »

Jimmy Kings

« Wooooooooiii !!!…………………50 CAS. Il n’y a PAS d’argent pour réduire le prix des produits de base comme l’UNGA mais il y a de l’argent pour payer 50 CAS. « 

Antoine Nyongesa

« La nomination de 50 CA offre du fourrage pour maandamano. C’est mauvais surtout pour un pays avec une masse salariale déjà gonflée. »

Ohta Ryota

« 50 CAS ? 50 ? Na mnasema ati Monday nisiende maandamano ? Mwína ngoma inyuí… Zakayo doit partir.

Les gros bonnets manquent sur la liste des CAS

Dans un développement connexe, certains gros bonnets ont raté la liste des nominés du TAS dévoilée par le président.

Par exemple, l’ancien député de Soy Caleb Kositany, un proche allié du président, ne figure pas sur la liste.

Du comté de Kisii, l’ancien gouverneur James Ongwae a été absent malgré le dumping du chef de l’ODM, Raila Odinga, pour Ruto immédiatement après les élections de 2022.

Source : Journal Afrique

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