Une ONG poursuit la Commission des services judiciaires pour harcèlement présumé de juges et violation de la Constitution – Kenya

  • Sheria Mtaani a accusé la Commission du service judiciaire (JSC) de prendre parti et de contacter ses activités, y compris les entretiens, de manière non procédurale
  • L’ONG a accusé JSC d’avoir harcelé des juges et des magistrats et même d’avoir empêché certains d’entre eux de se rendre à un entretien malgré leur présélection.
  • L’affaire a été déposée devant la juge Hedwig Ong’undi, qui l’a classée comme urgente et l’a attribuée au juge Jesse Mugambi

Sheria Mtaani, une organisation non gouvernementale (ONG), s’est présentée devant le tribunal accusant la Commission du service judiciaire (JSC) de prendre parti, de violer la Constitution et de toucher à ses activités, y compris des entretiens, de manière non procédurale.

Palais de justice de Milimani à Nairobi. Photo : Le pouvoir judiciaire.
Source : Gazouillement

Dans une plainte qu’elle a déposée auprès du tribunal de Milimani par l’intermédiaire de Shadrack Wambui, un avocat de la haute cour, l’ONG a soulevé plusieurs questions, qui constituent la base de sa plainte.

L’affaire a été déposée devant la juge Hedwig Ong’undi, qui l’a qualifiée d’urgente et l’a attribuée au juge Jesse Mugambi.

Selon les documents judiciaires vus par Journal Afriquele pétitionnaire a allégué que les personnes au sein de la commission sont inaptes à exercer leurs fonctions, ajoutant qu’elles sont généralement guidées par des événements prédéterminés avant de commencer leurs activités, y compris des entretiens.

JSC n’a pas encore répondu à la pétition. Le procureur général a été répertorié comme le deuxième défendeur dans l’affaire.

Interviews des juges du tribunal de grande instance

Citant les entretiens récemment conclus avec les juges de la Haute Cour et les juges de la cour d’appel ainsi que les entretiens avec le juge en chef, Sheria Mtaani a accusé JSC d’avoir harcelé d’honorables juges et magistrats et même d’avoir empêché certains d’entre eux de manière inconstitutionnelle de procéder à un entretien malgré leur présélection. .

« Cela équivaut à une violation de la constitution et de la détermination des huissiers de justice. De plus, JSC n’a pas interrogé certains juges et magistrats citant des allégations sans fondement selon lesquelles ils ne sont pas adaptés au poste sans leur donner la possibilité de présenter leur défense. La décision représente une violation flagrante de leurs droits à un procès équitable prévu par l’article 50 de la Constitution kenyane », lit-on en partie dans la pétition.

La poursuite souligne en outre comment les juges qui ont participé à l’entretien ont été maltraités.

 » Les juges qui ont comparu devant la commission ont été maltraités, car la commission a injustement utilisé des cas de procédures judiciaires antérieures pour les discréditer, au mépris des dispositions de la constitution qui leur accordent l’immunité. En outre, certains juges ont été injustement exclus du processus d’audition. Il est impératif de reconnaître que la justice ne peut être rendue que si les juges se voient accorder la justice même qu’ils sont chargés de rendre », a-t-il ajouté.

Le pétitionnaire ajoute que la JSC a abusé de ses pouvoirs en maltraitant des personnes qui se sont présentées devant elle.

« La réponse a maltraité l’interviewé lors de l’entretien au poste de juge en chef et cela fait partie des archives publiques », a-t-il ajouté.

Source : Journal Afrique

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