Un officier de police de Nairobi accusé d’avoir utilisé son bureau pour s’attaquer à des collègues masculins arrêté – Kenya

  • Samir Adhuman Yunus a été arrêté par des détectives de l’Unité des affaires internes (IAU) et détenu au poste de police de Capital Hill
  • Yunus a été arrêté à la suite de la directive de 2020 de l’inspecteur général de la police à l’UAI pour enquêter sur la conduite de l’officier
  • C’était après que des officiers féminins et masculins se soient plaints qu’il utilisait sa position pour les harceler sexuellement

Un officier supérieur de la police de Nairobi a été arrêté pour harcèlement sexuel, abus de pouvoir et intimidation.

Officier de police Samir Adhuman Yunus. Photo : police kényane.
Source : Gazouillement

Samir Adhuman Yunus a été appréhendé par des détectives de l’Unité des affaires internes (UAI) le lundi 5 décembre et détenu au poste de police de Capital Hill.

Yunus, qui occupe actuellement le poste de commandant de base au poste de police de Ruiru, a été arrêté à la suite de la directive de 2020 de l’inspecteur général de la police à l’UAI d’enquêter sur la conduite de l’officier.

C’était après que des policières de Kamukinji et des postes de police de Dandora se soient plaintes qu’il utilisait sa position pour les harceler sexuellement.

Yunus, qui a d’abord servi comme Kamukunji OCS, a également été accusé d’avoir abusé sexuellement de ses juniors masculins.

Il a ensuite été libéré moyennant une caution en espèces de la police de 10 000 KSh. L’officier plaidera devant le palais de justice de Milimani le mercredi 7 décembre.

Un policier arrêté après avoir tiré sur un étudiant

Par ailleurs, un policier a été arrêté pour avoir prétendument tiré et gravement blessé un étudiant de l’Université de Machakos.

Le caporal Michael Mulwa est soupçonné d’avoir tiré sur Brilliant Anusu, qui, avec d’autres camarades, avait organisé une manifestation en raison de l’escalade de l’insécurité dans la région.

Anusu, qui se bat actuellement pour sa vie à l’hôpital de niveau 5 de Machakos, est soupçonné d’avoir fait partie d’un groupe d’étudiants qui ont engagé des policiers dans des batailles pendant la majeure partie du lundi 5 décembre.

Au total, neuf armes à feu, dont cinq pistolets, trois fusils G-3 et un fusil d’assaut AK-47, ont été saisies sur différents policiers qui tentaient de contenir les étudiants en émeute.

Les armes seront soumises à une analyse balistique médico-légale au Laboratoire médico-légal national de la Direction des enquêtes criminelles (DCI) afin de déterminer scientifiquement quelles armes à feu ont été utilisées à mauvais escient lors de la répression des étudiants émeutiers.

L’officier est actuellement détenu au poste de police de Machakos dans l’attente des enquêtes.

Source : Journal Afrique

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