L’ancien ministre des Affaires extérieures, le professeur Bolaji Akinyemi, a exhorté le gouvernement fédéral à tenir compte de l’avis de voyage émis par les États-Unis à ses citoyens et à se concentrer sur la gestion des menaces à la paix par les terroristes.
Soulignant particulièrement les activités de campagne avant les élections de 2023, Akinyemi a exhorté le gouvernement fédéral à rappeler les politiciens à l’ordre concernant la tenue d' »un million de marches » pour les candidats de leurs différents partis.
Notant que ce million de marches constituaient des cibles faciles pour les terroristes, Akinyemi a chargé le gouvernement fédéral de lire la loi anti-émeute contre la tenue de telles marches, pour le moment.
Dans une émission télévisée Arise, jeudi, Akinyemi a minimisé le droit constitutionnel du peuple à se réunir, notant que le maintien de ce droit contre la menace pour la paix est contraire à l’existence continue de la nation.
Il a noté que la poursuite de ces marches au milieu des menaces terroristes épuisait inutilement les agences de sécurité déjà stressées.
Akinyemi a déclaré qu’il s’attend à ce que le président ordonne immédiatement au conseiller à la sécurité nationale (NSA) de rappeler les politiciens à l’ordre.
Akinyemi a déclaré : « Nous devrions arrêter de parler de droit quand il y a un danger existentiel pour la république. Le conseiller à la sécurité nationale devrait, après l’autorisation du président, qui devrait être de retour à son siège, être chargé d’appeler les politiciens et de leur lire l’acte d’émeute.
«Je ne suis pas intéressé par votre droit de réunion si vous présentez des cibles faciles.
« Les Américains vous ont prévenu de ce qui va se passer et vous insistez sur le fait que c’est votre droit d’avoir des marches d’un million d’hommes.
« Il s’agit maintenant d’équilibrer le droit avec la responsabilité. Vous n’avez pas assez de policiers pour vous protéger parce que si quelque chose arrive, la prochaine chose à dire, c’est que la police ne nous a pas protégés mais ils ne sont pas assez. Ne créez pas une situation qui met l’accent, au-delà de toute possibilité raisonnable, sur la capacité des forces de sécurité à faire face. Aidez les forces de sécurité à se concentrer sur les menaces immédiates qui pèsent sur la nation.