Journal Afrique
La région éthiopienne d’Amhara a commenté lundi l’accord de paix conclu à Pretoria, en Afrique du Sud, entre le gouvernement éthiopien et le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF).
Pour l’État régional d’Amhara, c’est quelque chose qui jette les bases de l’unité et construit une valeur commune.
Il a en outre déclaré que la matérialisation des pourparlers de paix est quelque chose que « nous aspirons en tant qu’État régional ».
L’autorité régionale a également exprimé son engagement à faire tout ce qui est nécessaire de sa part pour sa mise en œuvre.
Il a déclaré que la paix qui prévaut doit être exploitée afin de travailler ensemble pour se remettre des destructions de la guerre et pour accélérer le processus de construction d’une paix durable.
Les régions d’Afar, d’Amhara et du Tigré ont été durement touchées par la guerre sanglante qui a duré deux ans.
Bien qu’il semble y avoir un intérêt similaire, sur la base de séquences vidéo diffusées dans les médias locaux en Éthiopie, de la part des habitants de la région du Tigré en Éthiopie, les partisans du TPLF en Amérique du Nord et en Europe se mobilisent contre l’accord de paix.
Il y avait également eu des tentatives de dépeindre la guerre comme une guerre entre l’ethnie Amhara et l’ethnie du Tigré.
Cependant, toutes les informations disponibles concernant la guerre suggèrent que la guerre a été principalement menée entre le TPLF et le gouvernement éthiopien. Les forces érythréennes y ont également été impliquées après que les forces du TPLF ont tiré des roquettes sur Asmara quelques semaines seulement après le déclenchement de la guerre.
Cependant, les forces régionales d’Amhara et la milice ont pris part à la guerre, tout comme les forces de sécurité et les milices d’autres régions du pays.
La guerre a coûté la vie à des centaines de milliers de personnes du côté du gouvernement et du TPLF.
L’accord de paix entre actuellement dans la phase de mise en œuvre, le TPLF et le gouvernement éthiopien discutant des modalités de mise en œuvre à Nairobi, au Kenya.
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