Quatre responsables du département du renseignement transférés dans des établissements pénitentiaires – Ethiopie

Les responsables du renseignement ont démenti l’allégation du gouvernement éthiopien selon laquelle ils auraient gagné de l’argent grâce à l’achat non autorisé de ciment

bokena

Quatre responsables des services nationaux de renseignement et de sécurité (NISS) qui ont été détenus dans un poste de police pour corruption présumée auraient été transférés dans des établissements pénitentiaires, a rapporté lundi Ethiopian Broadcasting Corporate.

Ils auraient comparu devant le troisième banc du tribunal de Lededa dans la capitale Addis-Abeba. C’est le tribunal fédéral de Ledeta qui a pris la décision de transférer les suspects à la prison d’Addis-Abeba.

Les suspects ont demandé au tribunal l’autorisation de rester à la prison temporaire d’Aba Samuel pour des raisons de santé et de sécurité. Le tribunal l’a rejeté en disant que le banc devra confirmer, avec des preuves, qu’ils ont des problèmes de santé.

Le gouvernement éthiopien affirme avoir utilisé plus de trente millions de birr pour son usage personnel.

Il est allégué que le fonctionnaire a acheté plus de 29 000 quintaux de ciment à deux usines sans autorisation de la direction et l’a vendu à des particuliers.

Les noms des usines qui auraient vendu le ciment susmentionné aux suspects ne sont pas précisés et il n’est pas clair si les usines avaient connaissance des pratiques de corruption présumées.

On dit qu’ils ont collecté plus de trente millions de birr de cette façon, ils auraient utilisé les fonds pour leur usage personnel.

Selon le gouvernement éthiopien, et sur la base d’un rapport d’EBC, l’incident s’est produit en 2021 et 2022.

Tesfaye Deme (directeur adjoint de la construction et de la logistique au sein du NISS), Tesfaye Ashenafi (chef des achats au sein de la division construction et logistique du NISS), Tujiba Kelbessa (agent d’approvisionnement) et Mustafa Musa (dont le rôle n’est pas précisé) sont les suspects qui ont été en garde à vue et transféré dans les locaux de la prison.

Les suspects nient avoir commis l’allégation de corruption présumée.

L’administration du Premier ministre Abiy Ahmed a déclaré le mois dernier qu’elle avait lancé une campagne contre la corruption uniquement pour apaiser ceux qui ont accumulé des richesses de cette façon en leur proposant d’envisager d’ouvrir une boulangerie ou une usine avec l’argent mal acquis.

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