Le conseiller à la sécurité nationale a déclaré que les allégations selon lesquelles l’Afrique du Sud aurait fourni à la Russie des armes et des munitions pour aider à l’invasion de l’Ukraine étaient un sujet brûlant lors de la visite de l’envoyé spécial aux États-Unis.
Le président Cyril Ramaphosa (à gauche) et son homologue russe Vladimir Poutine. Photo : @CyrilRamaphosa/Twitter.
JOHANNESBURG – Le conseiller à la sécurité nationale Sydney Mufamadi a déclaré que l’envoyé spécial de l’Afrique du Sud récemment déployé en tournée aux États-Unis d’Amérique (USA) avait profité de sa rencontre avec les diplomates du pays pour apaiser les tensions sur les liens présumés de l’Afrique du Sud avec la Russie.
Mufamadi a déclaré que les allégations selon lesquelles l’Afrique du Sud aurait fourni à la Russie des armes et des munitions pour aider à l’invasion de l’Ukraine étaient un sujet brûlant lors de la visite de l’envoyé spécial aux États-Unis.
Alors que les responsables sud-africains ont depuis nié une vente illégale d’armes, des enquêtes sont en cours pour examiner ces allégations.
Mufamadi est resté muet sur les renseignements partagés avec les deux pays à ce sujet.
« Maintenant, j’ai dit qu’il y avait un processus en cours pour aller au fond de cette affaire. La déclaration ou l’appel sur le caractère concret ou non de ce qui a été partagé jusqu’à présent doit être fait à la fin de ce processus.
« Il y a une indication qu’il peut y avoir des informations supplémentaires, mais ce n’est pas la seule source d’informations, donc je préférerais que vous me laissiez rester là où sont mes pieds. »
#ArmsDeal | Mufamadi dit qu’il ne peut pas divulguer les renseignements dont ils disposent sur la question – tandis que le DG des relations internationales Dangor dit qu’il n’y a pas encore de preuve concrète.
~ K
‘ EWN Reporter (@ewnreporter) 13 mai 2023