Il a été conseillé aux AGRICULTEURS d’appliquer efficacement les pratiques agro-écologiques pour assurer une productivité élevée, assurant ainsi la sécurité alimentaire du pays.
L’agroécologie est l’écologie du système alimentaire et l’approche agricole qui s’inspire des écosystèmes naturels.
Les pratiques comprennent la culture intercalaire, le paillage, l’utilisation de cultures de couverture.
Agroforesterie, intégration du paysage dans les champs agricoles, utilisation du fumier bovin, utilisation du compost et utilisation du fumier de volaille.
D’autres sont l’utilisation de fumier de porc, de fumier de chèvre, d’engrais vert, la diversification, l’intégration des cultures et de l’élevage, l’utilisation de semences paysannes et la rotation des cultures, entre autres.
Les conseils ont été offerts par les deux organisations du Mouvement d’agriculture biologique de Tanzanie (TOAM) et de l’Alliance tanzanienne pour la biodiversité (TABIO) qui plaident pour l’agriculture biologique.
Cela vient du fait que le changement climatique a affecté les modèles de pluies ; avec un rapport météorologique récent publié par l’Autorité météorologique de Tanzanie (TMA) indiquant que de nombreuses régions du pays connaîtraient des précipitations inférieures à la normale à la normale, une situation qui affecterait la production agricole.
Le coordinateur national de TABIO, Abdallah Mkindi, a déclaré que si les agriculteurs appliquaient des pratiques agro-écologiques, ils seraient assurés de rendements élevés.
« Nous devons continuer à renforcer les capacités des agriculteurs dans l’application de méthodes agro-écologiques qui fertilisent le sol », a souligné M. Mkindi, affirmant que ces méthodes permettraient aux agriculteurs d’avoir des récoltes durables, car les agriculteurs cultiveraient différentes cultures et différents animaux d’élevage.
Le conseil était basé sur une étude menée par un étudiant en doctorat à l’Université d’agriculture de Sokoine (SUA), M. John Constantine, qui a récemment fait ses recherches pour savoir dans quelle mesure les agriculteurs des districts de Mvomero et de Masasi connaissent et appliquent les méthodes agro-écologiques existantes.
Les résultats ont indiqué que les pratiques agro-écologiques les plus appliquées étaient la diversification (80,5 %), l’utilisation de semences conservées par les agriculteurs (78,2 %), suivies de la culture intercalaire (72,9 %) et enfin de l’agroforesterie (3,2 %).
Selon les résultats, le pourcentage le plus élevé d’agriculteurs (30,4 pour cent) ont déclaré recevoir des informations sur l’agriculture biologique écologique d’organisations non gouvernementales, dont SWISSAID.
Le rapport montre que 27 pour cent utilisaient leur propre expérience agricole, 21 pour cent ont déclaré recevoir les informations des agents de vulgarisation du gouvernement, 13 pour cent d’amis ou de voisins, 4,3 pour cent d’institutions gouvernementales telles que la SUA et les instituts de formation agricole et 3,6 pour cent. cent ont obtenu des informations auprès de fournisseurs d’intrants agricoles.
Généralement, 50 pour cent des agriculteurs avaient reçu une formation sur les pratiques agro-écologiques, ce qui indique le niveau de sensibilisation.
Le responsable des communications de TOAM, Anatory Gabriel, a souligné l’importance pour les médias de diffuser des conclusions aussi importantes pour l’amélioration du secteur agricole du pays.