La direction de Dangote Cement a confirmé que des employés avaient été kidnappés dans le district d’Adeaberga, dans le centre de l’Éthiopie
bokena
Au moins 30 employés de Dangote Cement auraient été kidnappés par des groupes armés dans la région d’Oromo en Éthiopie.
Un groupe armé qui se fait appeler Oromo Liberation Army en serait derrière.
Selon un reportage de la BBC Amharic, publié jeudi, l’incident s’est produit dans le district d’Adea Berga à West Shoa, dans la région d’Oromo en Éthiopie.
C’est arrivé mercredi vers 6h30 alors que les employés voyageaient dans un bus de l’entreprise. Ils ont également déclaré que les allées et venues de 17 employés sont inconnues à ce stade.
Une source anonyme a déclaré à BBC Amharic que les bus se rendaient sur un site de la région où Dangote Cement obtient des intrants pour sa production.
L’usine de Dangote Cement est située à environ 100 kilomètres à l’ouest de la capitale éthiopienne Addis-Abeba.
La BBC a déclaré que des résidents et des sources qui seraient proches de l’affaire ont confirmé que pas moins de 30 employés avaient été kidnappés.
La direction de Dangote Cement a également déclaré qu’elle travaillait à obtenir des détails à ce sujet, a ajouté la source.
L’usine détient une part importante du marché du ciment en Éthiopie
En 2018, le représentant national de l’usine Dagonte Cement, Deep Kamara, et deux employés éthiopiens ont été tués.
Un groupe nationaliste radical ethnique oromo, un groupe terroriste désigné que le gouvernement éthiopien appelle OLF-Shane, opère de manière intensive dans les régions de l’est de Wollega et de l’ouest de Shoa de l’État régional d’Oromia.
Depuis plus de deux ans, l’État régional affirme que le groupe militant est affaibli à un point tel qu’il ne peut plus constituer une menace pour la sécurité dans la région.
Le groupe a tué des dizaines de milliers de civils innocents dans la région au cours des quatre dernières années. Les victimes appartiennent pour la plupart à l’ethnie Amhara.
Le groupe a continué de cibler des civils innocents. Cette semaine seulement, des dizaines de civils ont été tués dans les régions de Kiramu et Wollega.
Au moins 60 000 Éthiopiens seraient dans une situation sécuritaire désastreuse à Wollega, car le groupe aurait encerclé plusieurs villages et districts de la région.
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