L'OMS exprime sa profonde préoccupation face à la poursuite des hostilités à Rafah – Egypte

LE CAIRE – 28 mai 2024 : L'Organisation mondiale de la santé est profondément préoccupée par la poursuite des hostilités à Rafah et appelle à la protection des civils, en particulier des femmes et des enfants, a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l'Organisation mondiale de la santé.

« Le nombre de décès a dépassé les 36 000. Il doit y avoir un cessez-le-feu maintenant. Nous exigeons un cessez-le-feu immédiat et permanent pour garantir l’entrée durable des travailleurs humanitaires, de l’aide humanitaire et des fournitures médicales », a ajouté Ghebreyesus.

Il a expliqué que la capacité des hôpitaux de Rafah a été considérablement réduite et que les équipes médicales d'urgence coordonnées par l'Organisation mondiale de la santé travaillent toujours sur le terrain pour apporter le plus de soutien possible.

Le secrétaire général de l'ONU, António Guterres, a également condamné les bombardements israéliens qui ont visé les tentes de civils déplacés à Rafah et a exigé que les souffrances humaines dans la bande de Gaza cessent immédiatement. Il a également appelé Israël à ouvrir tous les points de passage dans la bande de Gaza.

Guterres a souligné que les autorités israéliennes doivent faciliter l’entrée de l’aide dans la bande de Gaza en toute sécurité et sans obstacles.

Le Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient, Tor Wennesland, a appelé les autorités d'occupation israéliennes à mettre un terme à leurs raids et opérations militaires à Rafah.

Il a souligné la nécessité de mener une enquête complète et transparente sur les frappes aériennes israéliennes qui ont visé les tentes de personnes déplacées à Rafah, située dans le sud de la bande de Gaza. Ces frappes aériennes ont tragiquement entraîné la mort de dizaines de Palestiniens, dont des femmes et des enfants, et fait de nombreux blessés.

Selon le Centre d'actualités des Nations Unies, Wennesland a réitéré l'appel du secrétaire général de l'ONU, António Guterres, à un cessez-le-feu immédiat et à la libération inconditionnelle de tous les otages afin d'alléger les souffrances des civils.

L'Envoyé de paix de l'ONU a souligné que les événements en cours exacerbent la situation déjà fragile sur le terrain et constituent un risque pour l'ensemble de la région. Le secrétaire général de l'ONU avait précédemment condamné les actions israéliennes qui ont entraîné la mort de nombreux civils innocents qui cherchaient refuge pour échapper à ce conflit meurtrier, déclarant : « Il n'y a pas d'endroit sûr à Gaza ».

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