Le gouvernement régional d’Oromia a révélé que les négociations de paix avaient repris entre le gouvernement éthiopien et l’Armée de libération oromo (OLA) se poursuivraient. Le responsable des communications de l’État régional d’Oromia, Hailu Adugna, a déclaré dans un communiqué qu’il a fait mardi dernier que son gouvernement avait une position ferme pour résoudre les différends avec l’OLA et rendre les négociations fructueuses.
Hailu a déclaré que la négociation de paix est d’une importance primordiale pour apporter une solution durable au problème, pour rétablir la paix ou aider la communauté à mener une vie normale et paisible. Il a appelé à la collaboration de divers organismes pour que les pourparlers de paix soient couronnés de succès.
Pendant ce temps, le parti d’opposition, Oromo Federalist Congress (OFC) a appelé le gouvernement éthiopien et l’OLA à poursuivre immédiatement le dialogue de paix qu’ils ont entamé en Tanzanie.
Le dialogue, qui s’est tenu à Zanzibar-Tanzanie entre le parti au pouvoir et l’OLA, s’est terminé sans accord. Le gouvernement fédéral a déclaré dans un communiqué publié le 2 mai 2023 que les deux parties n’étaient pas parvenues à un accord sur certaines questions lors du dialogue du premier tour; mais la plupart du temps, la discussion a été positive.
D’autre part, l’OLA a déclaré à la BBC du service amharique la semaine dernière que l’une des questions qui a provoqué le désaccord entre les négociateurs était la mise en place d’un gouvernement de transition conjoint. Oromo Liberation Front a également indiqué dans un communiqué qu’il a publié le 03 mai 2023 que le premier tour de discussion s’était conclu sans accord sur les « questions politiques clés ».
Cependant, des sources ont indiqué plus tard que le principal point de désaccord entre les deux parties était «l’établissement d’Oromia libre». Un site Web d’information nommé Goolgule a déclaré, citant ses sources, que le principal point, qui a été rejeté par le gouvernement fédéral, était la demande de l’autre côté (OLA) d’organiser un référendum à Oromia.
Actuellement, le gouvernement régional d’Oromia dit que la négociation se poursuivra. La source d’information n’a rien dit concernant la décision du gouvernement fédéral sur ce dernier développement. Si ladite négociation se poursuit comme l’ont exigé l’OFC et le gouvernement de la région d’Oromia, quelle sera la raison pour laquelle le gouvernement fédéral changera de position concernant certaines demandes ou points de désaccord qui ont été reflétés par l’OLA lors du premier tour de dialogue ?
