Les parlementaires (MP) débattaient des mesures à prendre suite à la liquidation provisoire de La Poste et de l’impact négatif que cela aurait sur le versement des allocations sociales.
DOSSIER : Bureau de poste. Photo : Sethembiso Zulu/EWN.
CAPE TOWN – Les partis d’opposition ont appelé à la privatisation de la poste sud-africaine (Sapo), affirmant que le déploiement des cadres du Congrès national africain (ANC) avait « détruit » l’entité.
Les parlementaires (MP) débattaient des mesures à prendre suite à la liquidation provisoire de La Poste et de l’impact négatif que cela aurait sur le versement des allocations sociales.
Mais le ministre des Communications, Mondli Gungubele, a déclaré que sauver l’entreprise était la priorité du gouvernement.
La Poste sud-africaine est sous le feu des projecteurs au Parlement suite à sa liquidation provisoire.
Le député de l’Alliance démocratique (DA) Tsholofelo Bodlani a déclaré que l’ANC avait endommagé l’entité et que la seule option pour aller de l’avant était la privatisation.
« Business Administration 101 informe que Sapo aurait pu être sauvé si l’ANC n’avait pas tenu ses vues myopes sur le fait de vouloir tout contrôler. Une privatisation partielle de Sapo aurait pu apporter des investissements et de meilleurs processus de gestion. »
Le ministre Gungubele a déclaré que l’entité doit être sauvée.
« Il est donc impératif que nous déclarions d’emblée que sauver cette institution et en faire une entreprise viable qui continue de servir le peuple sud-africain est notre priorité. »
Gungubele a reconnu cette semaine que la liquidation affecterait des millions de bénéficiaires de la Sassa (Agence sud-africaine de sécurité sociale) ainsi que des centaines de PME (petites, moyennes et micro-entreprises) qui fournissent un service à la Poste.
