Plus tôt cette semaine, la présidente de l’Assemblée nationale, Nosiviwe Mapisa-Nqakula, a accordé une prolongation de 13 jours au panel indépendant qui doit déterminer s’il y a lieu pour le président Cyril Ramaphosa de répondre dans la saga Phala Phala.
Le président Cyril Ramaphosa répond aux questions à l’Assemblée nationale au Parlement du Cap le 3 novembre 2022. Photo : @PresidencyZA/Twitter
JOHANNESBURG – Les partis d’opposition déclarent qu’ils feront tout ce qui est en leur pouvoir pour s’assurer que le Parlement traite le rapport Phala Phala avant la fin de l’année, suite à sa décision d’en débattre le mois prochain.
Plus tôt cette semaine, la présidente de l’Assemblée nationale, Nosiviwe Mapisa-Nqakula, a accordé une prolongation de 13 jours au panel indépendant qui doit déterminer s’il y a lieu pour le président Cyril Ramaphosa de répondre dans la saga Phala Phala.
Le panel doit maintenant achever ses travaux d’ici le 30 novembre 2022.
L’affaire concerne le vol présumé de millions de dollars américains de la ferme Phala Phala de Ramaphosa dans le Limpopo il y a près de trois ans.
Les Combattants de la liberté économique (EFF) ont déclaré qu’ils pensaient que Mapisa-Nqakula avait accordé la prolongation pour protéger le président avant la conférence élective du Congrès national africain (ANC) le mois prochain.
La porte-parole du parti, Leigh-Ann Mathys, a déclaré que les travaux du panel indépendant du Parlement chargé d’enquêter sur le scandale de Phala Phala révéleraient les liens présumés de Ramaphosa avec la « pègre criminelle ».
« Nous explorerons des mécanismes pour garantir que le Parlement siège sur une base spéciale si le besoin s’en fait sentir pour mettre en œuvre des recommandations. Il est dans l’intérêt de la Constitution que Cyril Ramaphosa soit dénoncé et finalement destitué pour avoir rompu son serment d’office et humilié notre pays avec ces activités mafieuses dans sa ferme de Phala Phala », a déclaré Mathys.
