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Lundi, le ministre érythréen de l’information, Yemane Gebre Meskel, a déclaré qu’une campagne de diffamation contre l’Érythrée s’intensifiait. Il n’a pas nommé de noms autrement qu’en utilisant la description « les détracteurs de l’Érythrée ».
J’ai tweeté :
« Les détracteurs de l’Érythrée ont intensifié[ratchet up], de plusieurs crans, leur campagne mensongère de diffamation. Cette campagne effrénée déforme délibérément l’accord historique Érythrée-Éthiopie de 2018 qui contient des piliers normatifs de coopération et le silence des armes.
M. Yemane a dévoilé l’intégralité du contenu de la déclaration conjointe signée à Asmara entre l’Érythrée et l’Éthiopie quelques mois après l’entrée en fonction du Premier ministre Abiy Ahmed en avril 2018.
En plus de mettre fin à un état de guerre vieux de deux décennies entre les deux pays, l’accord visait (entre autres) à créer une relation intime dans laquelle les deux gouvernements s’engageraient.
« Les deux gouvernements s’efforceront de forger une coopération politique, économique, sociale, culturelle et sécuritaire intime qui serve et fasse progresser les intérêts vitaux de leurs peuples », indique l’un des points de l’accord.
Les États-Unis et certains de leurs alliés européens (dont l’UE) font chanter l’Érythrée dans le cadre de la guerre dans le nord de l’Éthiopie qui se serait « terminée » avec la signature de l’accord de Pretoria en novembre 2022.
Localement, le TPLF et ses machines de propagande multiplient les accusations contre l’Érythrée pour « violation continue des droits dans la région du Tigré ». Les allégations ne font pas l’objet d’une enquête par une partie indépendante.
L’Érythrée a été provoquée en tant que pays par le TPLF lorsque ce dernier a tiré des roquettes sur Asmara peu après avoir attaqué les commandos du nord des Forces de défense éthiopiennes en novembre 2020.
En outre, l’Éthiopie et l’Érythrée ont conclu un accord pour un effort conjoint visant à assurer la paix régionale, et la guerre du TPLF était clairement celle qui appelait à la coopération entre les deux pays.
Lorsque plusieurs postes du commandement nord des Forces de défense éthiopiennes ont été attaqués, les unités restantes ont été secourues par les forces spéciales de la région d’Amhara en réponse à l’attaque à l’ouest et l’Érythrée a autorisé les troupes éthiopiennes à entrer dans sa frontière pour réorganiser la réponse à la guerre du TPLF. .
Les États-Unis et leurs alliés exigent depuis longtemps le retrait des forces érythréennes de la région du Tigré. Il est même devenu partie intégrante de l’accord entre le TPLF et le gouvernement éthiopien.
Le Premier ministre Abiy Ahmed n’a à aucun moment répondu à la communauté internationale pour expliquer la présence de l’Erythrée dans la région du Tigré alors que les deux gouvernements se sont mis d’accord sur un accord de sécurité conjoint.
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