Le Congrès des syndicats du Nigeria (TUC) a fermement condamné le récent raid mené par des agents de sécurité sur le Labour House, le siège du Congrès du travail du Nigeria (NLC).
Le raid, qui aurait impliqué la confiscation de livres de la bibliothèque du NLC, aurait été mené à la recherche de documents liés à la campagne « #EndBadGovernance ».
Dans un communiqué de presse rédigé par son président, le camarade Festus Osifo, le TUC a décrit l'invasion comme une grave violation des droits fondamentaux, en particulier de la liberté de parole et d'expression. L'organisation a fait valoir que de telles actions menacent les principes démocratiques de dissidence pacifique et de liberté d'expression, éléments essentiels d'une société démocratique.
Osifo a également exigé une enquête immédiate et approfondie sur l'incident. Il a appelé le gouvernement fédéral à demander des comptes aux personnes qui ont autorisé et exécuté le raid.
En outre, Osifo a exigé la restitution rapide de tous les matériaux confisqués et une explication officielle pour ce qu’il a qualifié d’action injustifiée.
« Cette invasion représente un abus de pouvoir des forces de sécurité et constitue une menace directe pour les droits des citoyens nigérians », a déclaré Osifo. « Nous devons veiller à ce que nos droits soient protégés et à ce que les agences de sécurité opèrent dans les limites légales fixées par notre Constitution. »
Le TUC a également exprimé ses inquiétudes quant à l’état croissant des libertés civiles et au rôle des agences de sécurité au Nigéria.
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