- La Direction des enquêtes criminelles a accusé l’ancien secrétaire du Cabinet Fred Matiang’i d’avoir mis en scène l’invasion présumée de domicile de la nuit dernière
- Le patron de DCI, Amin Mohammed, a déclaré que des enquêtes préliminaires avaient montré que Matiang’i avait conspiré avec des politiciens dirigés par Raila pour organiser l’invasion
- Le DCI a allégué que l’équipe de communication de Raila avait alerté les salles de rédaction que la maison de l’ancien CS était encerclée par une escouade d’élite de la police
La Direction des enquêtes criminelles a démenti les affirmations selon lesquelles le domicile de l’ancien secrétaire du Cabinet Fred Matiang’i à Nairobi a été perquisitionné la nuit dernière.
Source : Gazouillement
Des informations selon lesquelles des policiers d’élite avaient envahi le domicile de l’ancien CS de l’Intérieur sont apparues la nuit dernière, provoquant un tollé et des réactions mitigées au sein de la division politique.
Toutefois, une déclaration faite par le ICD révèle maintenant que Matiang’i a conspiré avec plusieurs dirigeants d’Azimio pour organiser le raid dans le but de semer la peur.
Le DCI a déclaré que ses enquêtes avaient révélé que les activités au domicile de Matiang’i avaient commencé vers 20 heures la nuit dernière lorsqu’il avait dit à ses gardes qu’il attendait des invités, parmi lesquels des avocats, chez lui.
Les avocats sont allés à une réunion à leur arrivée, et ils ont été bientôt rejoints par le chef de l’ODM, Raila Odinga, et d’autres politiciens ; les avocats ont tenu une conférence de presse quelques instants plus tard.
« Vers 21h30, M. Odinga et l’équipe ont quitté le domicile pour aller rejoindre les avocats en conférence de presse. Le Dr Matiang’i a alors informé les gardes que la police arriverait accompagnée des médias pour l’arrêter et leur a ordonné d’accorder l’accès de la police mais de refuser l’accès aux médias », a déclaré le DCI.
Le DCI a allégué que l’équipe de communication de Raila avait alerté les salles de rédaction que la maison de l’ancien CS était encerclée par une escouade d’élite de la police.
« Le DCI confirme qu’il s’agissait d’une tentative délibérée et malveillante de diffuser de fausses informations et d’inciter à la peur et qu’il ne s’agit que de la forme la plus élevée de fausses nouvelles », ajoute le communiqué.
L’agence a également averti qu’elle prendrait des mesures contre ceux qui diffusent de fausses informations qui menacent la cohésion et la sécurité nationale.
Source : Journal Afrique