Le ministre de l'Agriculture et de la Sécurité alimentaire, le sénateur Abubakar Kyari, a déclaré que le Nigeria a enregistré des exportations de cacao d'une valeur de 1,24 billion de nairas en 2023, le sous-secteur représentant 5,6 % des exportations non pétrolières.
C’est au moment même où le Comité national de gestion du cacao (NCMC) cherche le soutien du gouvernement en termes de financement pour réaliser son mandat de revitalisation de l’industrie du cacao.
S'exprimant lors de la réception des membres du NCMC, le sénateur Kyari a déclaré qu'en janvier 2024, une tonne de fèves de cacao était évaluée à 1,8 million de nairas alors qu'elle a une valeur totale de 11,2 millions de nairas/tonne actuellement sur le marché nigérian.
« Comme vous le savez, les exportations de cacao du Nigeria représentent les exportations agricoles (1,24 billion de Naira) en 2023 et 5,6 % des exportations non pétrolières. En janvier 2024, une tonne de fèves de cacao était évaluée à 1,8 million de nairas alors qu'elle a une valeur totale de 2 millions de nairas/tonne actuellement sur le marché nigérian.
« Cela implique que le développement du cacao au Nigeria est économiquement viable pour les investissements tant au niveau local qu'international », a déclaré le ministre.
Il a toutefois promis que le ministère aiderait le NCMC à accéder à un fonds cacao de la Banque africaine de développement (BAD) dans le but d'améliorer l'industrie du cacao au Nigeria.
« En outre, il convient de noter que le Fonds africain de développement (BAD) dispose de fonds pour soutenir le développement du cacao au Nigeria, comme l'a mentionné le président du NCMC.
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« Par conséquent, ce ministère travaillera à travers le NCMC pour accéder à ce fonds pour le développement du secteur du cacao et la mise en œuvre du Plan National Cacao (2023-2032).
« Sur la question des menaces que le Règlement de l’Union européenne sur la déforestation (EUDR) fait peser sur le cacao nigérian. Il est donc plus urgent que jamais d'entreprendre le contrôle d'évaluation de l'état de préparation du Nigeria à l'EUDR et le FMAFS soutiendra donc l'Union européenne (UE) pour se lancer dans l'évaluation, comme cela a été fait pour d'autres pays producteurs de cacao tels que le Ghana, la Côte d'Ivoire, etc. sur ».
S'exprimant au nom du NCMC, le secrétaire du comité, le Dr Patrick Adebola, qui représentait le président, a identifié le financement et le manque de soutien législatif comme faisant partie de leurs principaux défis.
Il a insisté sur la nécessité de renforcer le NCMC pour le transformer en National Cocoa Board comme cela a été le cas au Ghana, en Côte d'Ivoire et au Cameroun.
Adebola a également souligné la nécessité d'une urgence dans le secteur du cacao pour éviter les menaces imminentes de l'EUDR et accéder aux fonds de crédits carbone.
Il a également appelé à une réglementation partielle de l'industrie du cacao au Nigeria afin de garantir la qualité, la transparence, la traçabilité et la durabilité.
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