On ne sait pas pour l’instant si Meskerem Abera a comparu devant le tribunal de la capitale éthiopienne, où elle a été arrêtée, même si cela fait près d’une semaine qu’elle a de nouveau été arrêtée.
bokena
En début de semaine, le gouvernement éthiopien a arrêté Meskerem Abera pour la deuxième fois en moins d’un an. Meskerem est professeur d’université et journaliste.
Elle travaillait avec son propre cybermédia, « Ethio Nikat Media », sur Youtube.
Les forces de sécurité éthiopiennes n’ont pas encore révélé la raison pour laquelle elle a été arrêtée.
Tout ce que l’on sait jusqu’à présent, c’est qu’elle a été arrêtée dans la capitale Addis-Abeba cette semaine et que son conjoint était avec elle lorsque les forces de sécurité se sont identifiées comme étant des forces fédérales.
En mai 2022, Meskerem a été arrêtée à l’aéroport international de Bole à son retour de Bahir Dar et a été maintenue derrière les barreaux jusqu’à sa libération sous caution à la mi-janvier.
À l’époque, elle a été arrêtée à un moment où le gouvernement fédéral éthiopien a intensifié sa répression dans la région d’Amhara en Éthiopie, ciblant ce qu’il a qualifié de FANO « armée illégalement ».
Women in Journalism, un groupe de défense international, a publié une mise à jour sur l’arrestation et l’a condamnée.
« La Coalition pour les femmes dans le journalisme condamne fermement l’arrestation de Meskerem Abera et demande sa libération immédiate. Les journalistes doivent être libres de faire des reportages sans crainte de représailles du gouvernement », a-t-il déclaré.
Meskerem Abera a vivement critiqué le gouvernement concernant le massacre continu des communautés agricoles de l’ethnie Amhara dans la région de Wollega, dans la région d’Oromo en Éthiopie.
Un groupe militant vaguement organisé et hautement armé qui aurait des liens avec les autorités gouvernementales, tant au niveau régional que fédéral, a massacré des dizaines de milliers de civils depuis qu’Abiy Ahmed a pris ses fonctions de Premier ministre éthiopien en 2018.
Les autorités gouvernementales éthiopiennes ont procédé à une autre arrestation cette semaine.
Solomon Shumeye, un autre journaliste et analyste basé à Addis-Abeba, la capitale, aurait été arrêté il y a quelques jours pour des motifs non précisés, mais il a été libéré le même jour.
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