Le gouvernement et les syndicats de la fonction publique semblent avoir trouvé un terrain d’entente lors de la dernière réunion du conseil, où le ministère de la Fonction publique et de l’Administration a déposé son offre révisée.
Membres du PSA lors d’une marche à Pretoria le mardi 22 novembre 2022. Photo : Jacques Nelles/Eyewitness News.
JOHANNESBURG – Le gouvernement a déposé une offre salariale révisée de 7% pour l’exercice 2023/2024, en hausse par rapport à l’offre initiale d’une augmentation de 4,7%.
L’offre révisée fait suite à la poursuite des négociations au Conseil de coordination de la négociation dans la fonction publique après le lancement des pourparlers le mois dernier, avec la participation d’un peu plus de 50 % des syndicats de la fonction publique.
Les derniers développements au sein du conseil de négociation surviennent au milieu d’une impasse houleuse entre Nehawu et le gouvernement au sujet des salaires 2022/2023.
Le gouvernement et les syndicats de la fonction publique semblent avoir trouvé un terrain d’entente lors de la dernière réunion du conseil, où le ministère de la Fonction publique et de l’Administration a déposé son offre révisée.
Les revendications initiales des travaillistes comprenaient un accord à terme d’un an dans un contexte de déficit de confiance provoqué par l’incapacité du gouvernement à respecter l’accord salarial de trois ans de 2018.
Mais les syndicats, y compris la fédération syndicale Fedusa, ainsi que le syndicat des enseignants Sadtu, semblent désormais disposés à un mandat de deux ans, la deuxième année d’augmentation étant fixée à l’IPC plus 1,5 %.
Il est entendu qu’une décision doit encore être prise sur l’allocation de logement et l’aide médicale.
Alors que le ministère de la Fonction publique et de l’Administration n’a pas encore annoncé plus de détails sur l’offre actuelle, un initié a confirmé la position du gouvernement.
Les syndicats disent s’attendre à ce que ce cycle de négociations soit conclu d’ici la fin du mois, en attendant une réunion de suivi avec le gouvernement.
Pendant ce temps, Nehawu, un affilié de Cosatu, demande toujours au gouvernement de repenser l’augmentation de salaire de 3 % pour 2022/23, avec une grève perturbatrice observée dans tout le pays pendant près de deux semaines.