Le Comité pour les questions de population au Dialogue national tient une session sur le problème de la surpopulation en Égypte- photo de presse
LE CAIRE – 25 mai 2023 : La mauvaise répartition de la population, les mariages précoces, les grossesses récurrentes, les coutumes et traditions, l’analphabétisme et la pauvreté sont les causes profondes de la surpopulation en Égypte, a déclaré Talaat Abdel Qawi, membre du conseil d’administration du Dialogue national.
Ses commentaires ont été donnés lors d’une discussion tenue par le Comité pour les questions de population lors du dialogue national jeudi.
« La question de la population est l’un des sujets les plus importants à l’ordre du jour du Dialogue national en raison du grave écart entre la croissance économique et la croissance démographique », a-t-il déclaré.
Il a ajouté que les solutions à la surpopulation se résument à la volonté politique, à la décentralisation, à une stratégie claire, à l’autonomisation des femmes, à l’âge du mariage à 18 ans, à la résolution du problème du travail des enfants et à la résolution du problème du décrochage scolaire.
La session a abordé les raisons économiques derrière la surpopulation et le potentiel de développement global, et la nouvelle génération, a déclaré Neveen Ebeid, rapporteur du comité de la population.
Ebeid a ajouté qu’un problème de financement entrave les stratégies de planification familiale, notant que les campagnes de planification familiale étaient plus efficaces lorsque le Conseil national de la population était indépendant.
Maha Wanis, spécialiste de la santé reproductive à l’UNFP, a déclaré que l’État conseille d’élargir l’espacement des grossesses tandis que les médias transmettent des messages sur la soi-disant importance des familles nombreuses.
« Des partenariats entre les institutions étatiques sur la question de la population aideraient à unifier le message », a-t-elle ajouté, notant que l’envoi de messages sur la planification familiale est déjà contré par des idées et des croyances bien ancrées dans la prise de conscience des Égyptiens.
Elle a souligné que l’enseignement de la santé reproductive est évité dans les écoles en raison des coutumes.
Pour sa part, Abu Bakr Al-Gindy, ancien chef du CAPMAS, a déclaré que la surpopulation est plus importante que l’économie et le terrorisme. Il a révélé que les services de planification familiale font défaut dans les zones où les taux de natalité sont les plus élevés et que les femmes les plus pauvres sont celles qui ont le plus d’enfants.
Le Comité éducatif du Dialogue national a également tenu sa discussion sur le système d’éducation pré-universitaire, jeudi.
La page officielle du Dialogue national sur Facebook a appelé les citoyens à partager leurs opinions et leurs réponses à une série de questions, à soumettre à la direction du dialogue et aux responsables de la session pour être discutées et incluses dans les recommandations des sessions.
Les questions incluaient la vision des citoyens des plus hautes priorités concernant le développement du processus éducatif.
« Nous partageons tout pour trouver les meilleures solutions, car le pays a besoin de toutes les opinions et visions. Nous serons heureux si vous avez partagé vos opinions et réponses à ces questions, qui seront soumises à la direction du dialogue et aux responsables des sessions pour être discutées et incluses dans les recommandations des sessions », a déclaré la page du dialogue national.
Mardi, était le cinquième jour du Dialogue national, dont quatre sessions, tenues sous le thème « Les raisons de la baisse de la contribution industrielle au PIB », tandis que les autres avaient pour thème « Analyse du climat d’investissement entre la réalité, les opportunités et les défis . »
Le modérateur de l’une des sessions a déclaré que la part du secteur manufacturier dans le PIB est tombée à 16 %, ce qui est assez faible, car le pourcentage dans les États modernes doit être d’au moins 3 %.
Ahmed Bahaa El Din Shalaby, membre du Parti des gardiens de la patrie, a déclaré que l’accent est désormais mis principalement sur la disponibilité et l’approvisionnement en matières premières nécessaires aux différentes industries.
Un participant à la session de dialogue national sur la fabrication a souligné la nécessité d’offrir des terres pour l’exploitation minière car cela aiderait à extraire les matières premières nécessaires dans de nombreuses industries en réduisant les importations de ces biens
