L’épidémie a commencé à Hammanskraal, au nord de Pretoria, la semaine dernière, après que certains résidents ont été admis à l’hôpital Jubilee, présentant des symptômes d’infection gastro-intestinale.
Vue générale d’un conteneur rempli d’eau provenant d’un réservoir dans un campement informel à Hammanskraal le 23 mai 2023. Photo : Michele Spatari/AFP
JOHANNESBURG – Le département de la santé de l’État libre a déclaré qu’il enquêtait sur la source de la bactérie du choléra dans cette province après avoir confirmé son premier décès lié au choléra.
La qualité de l’eau dans l’État libre est sous surveillance après qu’au moins huit cas de maladie d’origine hydrique ont été enregistrés dans la province.
Cela survient alors que le nombre de morts de l’épidémie de choléra est passé à 22.
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L’épidémie a commencé à Hammanskraal, au nord de Pretoria, la semaine dernière, après que certains résidents ont été admis à l’hôpital Jubilee, présentant des symptômes d’infection gastro-intestinale.
Porte-parole du département de la santé de l’État libre, Mondli Mvambi : « Nous adressons nos condoléances à la famille du défunt et lui souhaitons force et courage pendant sa période de deuil. Le département a envoyé une délégation auprès de la famille pour la réconforter et la sensibiliser à la maladie afin d’éviter éventuellement d’autres décès. »
Pendant ce temps, le ministre de la Santé par intérim, le docteur Aaron Motsoaledi, et plusieurs responsables doivent retourner jeudi soir à l’hôpital Jubilee où 179 patients sont soignés.
La visite urgente intervient alors que les autorités sanitaires n’ont pas encore confirmé la source exacte de l’épidémie de choléra, mais la mauvaise gestion des eaux usées et l’instabilité du gouvernement local dans la capitale sud-africaine sont responsables de la situation.
Foster Mohale du département : « Cette visite urgente permettra aux principaux de contrôler l’efficacité de l’intervention gouvernementale actuelle pour freiner la propagation de la maladie du choléra et sauver des vies. La délégation sera accompagnée d’experts du NICD, de l’OMS et de hauts fonctionnaires des départements nationaux et provinciaux de la santé.
