Le chef de la défense éthiopienne et les chefs militaires rebelles du TPLF se rencontreront à Nairobi – Ethiopie

Redwan Hussien, milieu, informant la communauté diplomatique à Addis-Abeba le 5 novembre 2022 (Photo : domaine public)

Journal Afrique

Le chef d’état-major des forces de défense éthiopiennes, le maréchal Berhanu Jula, et le chef militaire des rebelles du TPLF, Tadesse Worede, se réuniront lundi à Nairobi, au Kenya.

Redwan Hussien, conseiller à la sécurité du Premier ministre et qui a dirigé la délégation éthiopienne lors des pourparlers de paix en Afrique du Sud, a informé les membres de la communauté diplomatique à Addis-Abeba.

Le mémoire s’est concentré sur les résultats des pourparlers de paix, l’accord qui a été conclu et sa mise en œuvre.

Selon M. Redwan, les deux chefs militaires ont déjà eu une conversation téléphonique après l’annonce de l’accord.

Leur prochaine réunion en personne devrait discuter des moyens de désarmer les combattants du TPLF conformément à l’accord conclu en Afrique du Sud. On ne sait pas pourquoi il se déroule au Kenya alors que les deux dirigeants pourraient se rencontrer en Éthiopie. On ne sait pas non plus si les États-Unis assisteront à leur réunion en tant qu ‘«observateur».

C’est le 2 novembre que le gouvernement éthiopien et les rebelles du TPLF sont parvenus à un accord, en Afrique du Sud, qui a mis fin à deux années de guerre sanglante.

Les groupes rebelles ont renoncé à leur prétention au pouvoir gouvernemental en tant que « gouvernement du Tigré » et la région du Tigré doit être sous administration transitoire jusqu’à ce que l’élection régionale soit organisée par le Conseil électoral national d’Éthiopie.

Les rebelles ont également accepté le principe d’une force de défense nationale unique dans le pays et ont reconnu les droits constitutionnels de la Force de défense nationale à être déployée n’importe où dans la région du Tigré en Éthiopie.

La ville de Mekelle, siège du gouvernement régional, doit être sous les forces fédérales avec effet immédiat.

Les militants ethniques du Tigré basés dans la diaspora rejettent l’accord et font pression sur le TPLF. D’autre part, les Éthiopiens, y compris dans la région du Tigré, se disent soulagés que l’accord ait mis fin à la guerre.

Le gouvernement éthiopien a entrepris des efforts pour rétablir les services dans la région et planifier la reconstruction des infrastructures endommagées pendant la guerre.

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