Le porte-parole des services correctionnels, Singabakho Nxumalo, a confirmé que la Commission des libérations conditionnelles examinerait son profil vendredi prochain.
DOSSIER : Oscar Pistorius devant la Haute Cour de Pretoria le 5 mars 2014. Photo : Piscine
JOHANNESBURG – L’audience de libération conditionnelle d’Oscar Pistorius est prévue ce vendredi.
Pistorius purge actuellement une peine de 13 ans et 5 mois pour le meurtre de sa petite amie modèle, Reeva Steenkamp, le jour de la Saint-Valentin 2013.
Auparavant, il y avait une certaine confusion quant à la date à laquelle il était devenu éligible à la libération conditionnelle.
Mais le mois dernier, la Cour constitutionnelle a rendu une ordonnance confirmant qu’il avait purgé la moitié de sa peine – la période requise pour qu’un détenu soit pris en considération – en mars de cette année.
Oscar Pistorius a demandé une libération conditionnelle en mars mais a été refusée à la suite d’un communiqué de la Cour suprême d’appel (SCA) indiquant qu’il n’était pas encore éligible.
Il s’est ensuite adressé à la Cour constitutionnelle, qui a rendu le mois dernier une ordonnance confirmant que ce n’était effectivement pas le cas.
Le porte-parole des services correctionnels, Singabakho Nxumalo, a confirmé que la Commission des libérations conditionnelles examinerait son profil vendredi prochain.
Nxumalo a déclaré que le comité mènerait ses affaires « conformément au manuel de procédures et déciderait si le détenu est apte ou non à la réinsertion sociale ».
S’il décide qu’il l’est, a déclaré Nxumalo, il lui appartient également de déterminer quand il sera libéré.