On pense toujours que la relation entre les partenaires de l’alliance est tendue alors que le SACP et le Cosatu appellent à être inclus dans les principales structures de prise de décision.
Le président de l’ANC, Cyril Ramaphosa, arrive au Bethlehem Showgrounds dans l’État libre pour les célébrations du 1er mai de Cosatu le 1er mai 2023. Photo : @MYANC/Twitter
JOHANNESBURG – Le Congrès national africain (ANC), le Parti communiste sud-africain (SACP) et la fédération syndicale Cosatu ont feint l’unité malgré les informations faisant état de tensions au sein de l’alliance tripartite.
On pense toujours que la relation entre les partenaires de l’alliance est tendue alors que le SACP et le Cosatu appellent à être inclus dans les principales structures de prise de décision.
Les dirigeants de l’alliance, dont le président de l’ANC Cyril Ramaphosa, se sont adressés lundi aux célébrations du 1er mai à Bethléem dans l’État libre, où ils se sont relayés pour appeler à nouveau à un partenariat d’alliance reconfiguré.
Les débats sur la reconfiguration du partenariat de l’alliance ne sont pas nouveaux, mais ils sont particulièrement pertinents maintenant que les tensions entre la classe ouvrière et l’ANC au pouvoir débordent.
Le président de l’ANC, Cyril Ramaphosa, a déclaré que le déficit de confiance entre les travailleurs et les dirigeants politiques ne pouvait être résolu que par un partenariat d’alliance uni.
« Les travailleurs de notre pays et du monde entier se sont battus pour le droit de se rassembler et de célébrer. C’est vraiment bien que nous ayons travaillé ensemble en tant qu’alliance, sous la direction du Congrès national africain. »
Mais le secrétaire général du SACP, Solly Mapaila, a déclaré que le pouvoir ne pouvait pas être centralisé au sein de l’ANC car l’alliance continue de s’affronter sur certaines politiques.
« Nous sommes pour un consensus profondément démocratique recherchant des consultations à la fois sur la politique et sur ceux qui sont mandatés pour mettre en œuvre nos politiques à tous les niveaux de l’État. »
Le SACP a récemment averti de mettre à exécution les menaces de rompre le partenariat et de contester les élections générales de 2024 si la reconfiguration de l’alliance ne se matérialisait pas.
Le Cosatu est divisé en deux, certains membres de la fédération syndicale menaçant de soutenir le SACP.
Alors que les partenaires de l’alliance continuent de maintenir un front uni, le SACP s’appuiera sur une série de consultations avant de prendre une décision finale sur son avenir au sein de l’alliance.