Le report vise à permettre la conclusion d’une contestation devant la Cour suprême d’appel visant à annuler une décision de la Haute Cour.
Ace Magashule, ancien secrétaire général de l’ANC, à la Haute Cour de Bloemfontein. Photo: Abigail Javier / Nouvelles des témoins oculaires
BLOEMFONTEIN – L’affaire de corruption contre l’ancien secrétaire général du Congrès national africain (ANC), Ace Magashule, et 18 autres personnes a été reportée au 5 mai.
Magashule et ses co-accusés ont comparu vendredi devant la Haute Cour de Bloemfontein pour de multiples accusations de fraude, de corruption et de blanchiment d’argent.
Le report vise à permettre la conclusion d’une contestation de la Cour suprême d’appel visant à annuler une décision de la Haute Cour qui a rejeté une demande de suspension des poursuites de Magashule et de certains de ses coaccusés.
L’affaire concerne l’attribution d’un contrat par le Département des établissements humains de l’État libre à une société appartenant à l’homme d’affaires controversé Edwin Sodi pour l’audit et le remplacement des toits en amiante des maisons résidentielles il y a environ sept ans.
[WATCH] Avant sa comparution devant la Haute Cour de Bloemfontein pour de multiples accusations de corruption liées à un appel d’offres de 225 millions de rands – L’ancien SG de l’ANC Ace Magashule a qualifié son successeur Fikile Mbalula de garçon. ND pic.twitter.com/WRoDrwVoHk
‘ EWN Reporter (@ewnreporter) 20 janvier 2023
Le tribunal a également appris que le visa de l’ancien assistant personnel de Magashule, Moroadi Cholota, aux États-Unis avait expiré.
L’État l’a initialement inscrite comme témoin, mais l’a ensuite inculpée aux côtés de Magashule et de son coaccusé.
Dans ce contexte, l’État s’attendait à ce qu’elle retourne en Afrique du Sud, soit par expulsion, soit par extradition, et fasse partie du procès.
Dans une lettre lue au tribunal, Cholota a indiqué qu’elle serait heureuse de retourner en Afrique du Sud, à la demande de l’État.
Magashule a répété ses affirmations selon lesquelles l’affaire n’était rien de plus qu’une chasse aux sorcières politique menée par ses détracteurs.