Nyameka Mabandla, le cœur brisé, dit qu’elle ne peut pas commencer à décrire la douleur, la trahison et la colère qu’elle ressent en apprenant que les personnes pour lesquelles son mari tenait à cœur et pour lesquelles il a fait des sacrifices seraient celles qui l’assassineraient.
Loyiso Nkohla, homme politique éminent du Cap, a été tué par balle le 17 avril 2023. Photo : Facebook
LE CAP – Les suspects arrêtés dans le cadre du meurtre du militant du Cap, Loyiso Nkohla, vivaient soit dans des communautés où il luttait pour les droits et la dignité des habitants, soit dans le village où le défunt a passé son enfance.
C’est ce qu’affirme la veuve au cœur brisé de Nkohla, Nyameka Mabandla.
Le premier suspect, Zukisa Tshabile, qui a été arrêté le mois dernier, doit revenir devant le tribunal de première instance d’Athlone en février, tandis que le deuxième suspect, Mziyanda Mdlungu, a comparu devant le même tribunal lundi après son arrestation à Gauteng la semaine dernière.
Peu de temps après l’arrestation de Mdlungu la semaine dernière, des policiers ont appréhendé un homme de 39 ans à Peddie, dans le Cap oriental, qui devait comparaître vendredi devant le tribunal de première instance de l’Est de Londres, mais a été retrouvé mort dans sa cellule de détention ce matin-là.
Nyameka Mabandla, le cœur brisé, dit qu’elle ne peut pas commencer à décrire la douleur, la trahison et la colère qu’elle ressent en apprenant que les personnes pour lesquelles son mari tenait à cœur et pour lesquelles il a fait des sacrifices seraient celles qui l’assassineraient.
Elle a déclaré que le suspect décédé, qui était le cerveau présumé du meurtre de Loyiso Nkohla, avait été arrêté dans le même village où Nkohla a passé son enfance.
Mabandla a déclaré qu’il se présentait comme le pote de Nkohla et comme un petit homme d’affaires en difficulté qui avait besoin d’une percée pour subvenir aux besoins de sa famille.
La femme affirme que Mziyanda Mdlungu a assisté aux funérailles de sa belle-mère à Peddie, deux semaines avant l’assassinat de Nkohla, tandis que le suspect décédé se rendait au domicile familial du Cap pendant les services de prière.
Mabandla dit qu’elle a trouvé étrange qu’après la mort de Nkohla, il n’ait jamais assisté à aucune prière, service commémoratif ou funéraire et n’ait pas non plus sympathisé avec la famille.
Nkohla a été tué par balle à Philippes en avril alors qu’il rencontrait des membres de la communauté vivant le long de la voie ferrée, près de la gare de Philippes.
Il aidait PRASA à négocier un plan de déménagement pour dégager les voies permettant à Metrorail de reprendre ses activités sur la ligne centrale.