La tension monte-t-elle entre l’Éthiopie et l’Érythrée ? – Ethiopie

L’armée érythréenne s’est lancée dans de nouveaux exercices militaires dans tous les coins du pays, ont indiqué des sources. Les gens se demandent où cet exercice militaire peut mener. Contre qui se battre et qui effrayer ? Meraja.com a recueilli des informations provenant de sources de différentes origines érythréennes dans les localités de Kesella, Keren et Senaafe, y compris la ville d’Asmara, selon lesquelles les prochains jours sont prégnants de guerre. Il convient de rappeler qu’en parlant du Soudan, le président Isaias d’Érythrée a critiqué le fait que celui qui « dérange le peuple soudanais est le ‘Bazzar’ voisin. [baaz?] Gouvernement ».

La source d’information a indiqué que les relations de l’Érythrée avec le gouvernement d’Abiy Ahmed d’Éthiopie se sont figées depuis l’Accord de Pretoria. Un commentaire soulevé par Asmera est que les jeux politiques sont considérés comme une cachette en période de troubles et une sorte de jeu de « coup de pied » en période de bonheur. Bien qu’Abiy ait montré son désir de voler vers Asmera, il n’a pas reçu le feu vert deux fois de l’autre côté. Il aurait demandé pour la troisième fois de visiter Asmera et attend l’autorisation.

Le président érythréen est accusé d’ingérence dans les affaires de l’Éthiopie et du Soudan et d’avoir déployé sa force militaire. Isaias, avec sa déclaration douteuse concernant les affaires du Soudan, est accusé par les cadres de l’administration Abiy d’avoir fourni à Fano (jeunes militants de la région d’Amhara) une formation militaire. Les passants reprochent au président « de se mêler particulièrement » des affaires de Welkait et de s’en servir comme d’un bâton pour battre le TPLF. Beaucoup s’accordent à dire que l’Érythrée est intervenue dans les affaires intérieures de l’Éthiopie et du Soudan.

Selon les informations actuelles, la force érythréenne mène des exercices militaires et accumule des armes lourdes dans des endroits adjacents aux frontières de l’Éthiopie. Le gouvernement érythréen a également rassemblé et fourni un refuge aux rapatriés et aux évadés du Tigré à proximité d’Irob, Zala-ambessa, Badime, Tsorena et d’autres localités. On craint qu’une telle décision n’ait pour conséquence de graves tensions. En outre, les indigènes érythréens dispersés dans le centre de l’Éthiopie ont été accusés d’espionnage et de détention de cartes d’identité, agissant comme s’ils étaient des Tigrés éthiopiens. Une nouvelle entendue du Tigré la semaine dernière racontait que des Érythréens avaient été pris en flagrant délit avec des cartes d’identité éthiopiennes dans la région prétendant être des Éthiopiens du Tigré.

Récemment, le Premier ministre, Abiy Ahmed, a parlé d’organismes externes anonymes qui se sont immiscés dans les affaires intérieures de l’Éthiopie. Les informations non confirmées provenant des deux pays indiquent la détérioration des relations entre les deux pays voisins. La campagne menée par certains militants salariés des médias sociaux contre les Érythréens résidant en Éthiopie dépeint le froncement de sourcils du gouvernement éthiopien vis-à-vis de l’Érythrée voisine.

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